dimanche 28 octobre 2012

LES CERCLES VICIEUX

Le drame ces jours-ci, c’est d’entendre aux bulletins de nouvelles, des informations qui ne sont pas nouvelles et de lire dans les médias sociaux, l’écœurement de gens qui ne sont pas des personnalités connues, qui ne gravitent pas autour des milieux journalistiques et de communications, dire qu’ils n’apprennent rien de nouveau, qu’ils savent ce qui se passe, qu’ils en sont conscients mais qu’il ne sert à rien d’intervenir.

« C’est ainsi et ça restera ainsi parce que ça marche comme ça ».

Combien de dizaines de fois, j’ai entendu une conversation se clore ainsi.

Ce qu’il y a à comprendre ici, je le crois, c’est l’impuissance des gens en face des systèmes rôdés depuis trop longtemps, qui s’auto-congratulent, qui s’auto-alimentent et qui ne sortent pas de ces cercles-là.

Le cercle « vicieux » du beaucoup d’appelé (s), peu d’élu (s).

samedi 27 octobre 2012

L'ETHNOLOGUE DEVANT LES IDENTITÉS NATIONALES


Claude Levi-Strauss

"Aussi la seule chance offerte à l'humanité serait de reconnaître que, devenue sa propre victime, cette condition la met sur un pied d'égalité avec toutes les autres formes de vie qu'elle s'est employée et continue de s'employer à détruire". la suite... 

Extrait du discours rédigé en 2005 pour le prix de la Generalitat de Catalunya par Claude Levi-Strauss



ESPAGNE, MAI 2005 / LE PRIX CATALUNYA REMIS A L'ETHNOLOGUE FRANÇAIS CLAUDE LEVI-STRAUSS
__"Les droits de l’humanité cessent au moment où leur exercice met en péril l’existence d’autres espèces"

Le Prix. La clé d'Antoni Tàpies.


L'ethnologue français Claude Lévi-Strauss, 96 ans, a reçu, le 13 mai 2005, lors d'une cérémonie à l'Académie française, à Paris le XVIIe Prix international Catalunya, décerné par la Generalitat de Catalunya - le gouvernement autonome catalan -, faisant à cette occasion l'éloge du "respect des autres espèces" et des "relations transfrontalières".


vendredi 26 octobre 2012

ELLE - S


                                                                    Mouton courant


Cette nouvelle a été présentée, en 2011, au concours Zone d'écriture à Radio Canada. 
Elle n'a pas été gagnante. Je la partage ici. 


« La lucidité est la blessure la plus proche du soleil. »

— René Char

Le jour commençait à peine à se lever. Elle avait passé la nuit à réfléchir. Observé les moindres soubresauts des poissons sur le lac endormi. Elle avait vu les premiers reflets du ciel éclaircir le lac, plongée dans ses pensées pas toujours heureuses.

Elle était levée la première. Les enfants ne tarderaient pas à envahir la cuisine.
La tête dans la brume des lendemains de veille, elle pensa à son mari dans la pièce d’à côté. 

mercredi 24 octobre 2012

PARLER FRANÇAIS À LA MAISON


J’écoute d’une oreille distraite les réflexions sur l’usage du français à la maison. Je trouve l’analyse de ces chiffres, biaisée quant à son interprétation.


Ce ne devrait pas être ce qui se passe à la maison qui doit prévaloir, mais ce qui se passe dans la rue, dans les affichages, dans les services gouvernementaux, à l'école, etc.


Je suis née dans une famille juive au Maroc. La personne qui s’occupait de moi lorsque j’étais enfant ne me parlait qu’en arabe. Ma grand-mère maternelle ne parlait pas un mot de français. 

Elle parlait arabe, glissait des mots en allemand et en anglais. D’autres membres de ma famille parlaient espagnol. Lorsque je téléphonais, je ne savais pas dans quelle langue on allait me répondre. 

samedi 20 octobre 2012

Les Médias - De L’ENQUÊTE À LA CÉLÉBRITÉ


La nuit dernière, c’était la nuit des sans-abri. Une nuit par année pour NOUS sensibiliser aux milliers de personnes qui dorment dans les rues chaque soir faute de toit pour s’abriter des intempéries. 

La Nuit des Sans-Abri ne sera pas mon propos. C’est ce qui a servi de déclencheur à ce billet.
Ce déclencheur est en réalité la réflexion faite par Émilie Dubreuil à Radio Canada, alors qu’elle commentait en direct au Téléjournal de 18 h, la manifestation de soutien aux sans-abri, qui se tenait à Montréal.

Au début de son reportage, Mme Dubreuil faisait la réflexion suivante : « la nuit des sans-abri sert à attirer l’attention des médias sur ce problème… » La suite... 
  
Reportage d'Émilie Dubreuil - Radio Canada

Ici j’ai arrêté d’écouter. Je repensais immédiatement à un article lu, il y a quelques années, que je cite plus bas.


lundi 15 octobre 2012

FAIRE DE L'OPPORTUNISME ALTRUISTE

Sans lutte il n'y a pas de victoire
Photo largement diffusée par les médias sociaux pendant les manifestations en Espagne. 

Aujourd’hui, le nom que j’avais donné à mon blogue en 2008 prend encore une fois tout son sens: « Reconnecter les générations entre elles ». C'est à croire que j'en fais une obsession. Avant le début d’un mandat au sein de l’organisation du Sommet international des coopératives 2012 qui a eu lieu la semaine dernière à Québec, j’avais l’intention de rédiger un texte sur le travail, sur les jeunes et les moins-jeunes. Histoire de faire état d’une situation à laquelle j’ai assisté depuis quelques années. J'en ai retardé l’écriture jusqu’à aujourd’hui. 


Voilà qu’en lisant les dernières nouvelles sur Twitter, je tombe sur deux articles à peu près sur le même sujet ce matin : un dans la Presse qui parle de l’itinérance après une vie de travail et sur Canoë sur les retraités endettés.