lundi 27 août 2012

NE PAS TERGIVERSER AVEC LE PUCK et VOTER!!!!

Hier, j'ai fait une citoyenne de moi-même!

Je n'ai pas tergiversé avec le PUCK et j'ai voté.

J'espère que vous ferez de même le 4 septembre.

Ensemble, Nous serons très forts!

Sans autre commentaire personnel.

Voter c'est protéger notre démocratie : 

Cliquez ici pour la vidéo : EN 2008, LE PLUS BAS TAUX DE VOTE!!!!!!! Depuis 1927.


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dimanche 26 août 2012

SABLES ÉMOUVANTS [i] EN ATTENDANT GODOT




Pour une illustration impressionnante du Clash des cultures, revoir Babel le film. 

Djemila Benhabib a fait le saut en politique au Québec. Elle y réside depuis plus d’une dizaine d’années et s’est éprise de l’accueil de ce magnifique peuple tissé de souche et de sa culture d’ouverture.

Je ne me suis pas exprimée lors la polémique sur la croix et la laïcité, débutée il y a quelques semaines.  Alors que le maire Tremblay du Saguenay mettait certains Québécois dans l’embarras tandis que d’autres saluaient son courage.

C’est dire que la culture québécoise n’est pas homogène. 

mardi 14 août 2012

L'AUTRE SOI-MÊME, COURTIER EN VALEURS SOCIALES


Le Vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement du corps, c'est l'indifférence de l'âme.
André Maurois

Cet autre soi-même qui t’échappe et que tu voudrais rattraper. Inquiétante étrangeté. L’attraper. La sceller. Sans t’éparpiller dans les méandres du travail quotidien cravaté, dans les méandres du métier. La suite...

Cet autre soi-même que tu souhaites étaler au grand jour comme ce magnifique livre que l’on tient entre nos mains, d’un message lancé, éclectique où les visages se succèdent dans l’esquisse douceur de leur regard.

Cette tendresse, celle que tes amis intimes te connaissent, se trouve dans chacune des pages. Cette rage de vivre, d’être compris, saisi, que l’on sache que le Damien qui se trouve dans cette enveloppe corporelle lourde à porter parfois. Voit. 


Il n’aperçoit pas, il ne perçoit pas. Il voit. Il voit même à travers le brouillard. Une lumière diffuse.

Comme dans cette lucidité et brûlure si proche du soleil chère à René Char. Il voit. Et ses magnifiques yeux azur sont éblouis, brûlés. La lumière de la page blanche à noircir l’interpelle. Les visages, les corps, les positions, les êtres en mouvement l’interpellent. Et sa page prend forme. Il nous l’offre sans masque.

Cette langue qui parle dans ce livre, c’est celle dont tu as oublié les mots pour t’exprimer par traits de crayon. Les phrases salvatrices des poètes, des philosophes sont venues t’offrir une des possibles interprétations à chaque dessin. Ton interprétation.

Et chaque page vient nous rappeler la fragilité des choses, des êtres. Leur fragilité dans leur différence.

Il manque toujours les livres, notre livre. Celui dont on rêve la publication toute notre vie et qui nous tient en laisse.

Damien, le poète, l’artiste, le vulnérable passionné à la rage de vivre nous offre le sien. Humblement comme on offre un diamant ciselé aux vingt facettes.


La Mère Terre, qui accueille, qui console. France Beaucage

Le texte qui précède est la préface que j’ai rédigée pour le splendide livre de Damien Silès: l'Autre soi-même. Un livre qui compile une partie de ses croquis.

Vous en avez un aperçu sur cette page… Chaque dessin a sa citation d’auteur. 

Damien, c’est mon ami.  Un être précieux. Un ami précieux. Le frère que je me suis choisie. 




Damien est un homme. Il rit. Il pleure. Il est heureux. Il est malheureux. Il est enthousiaste. Triste. Il est. Point.

Il est aussi le directeur de la Société de Développement social Ville-Marie (SDSVM) [i] , le premier Courtier en valeurs sociales en Amérique du Nord. 

Il est celui qui trouve mille et une manières de réparer quelques injustices sociales en plus d'assumer seul l'éducation de son fils. 

Il est celui qui va chercher des dons de chaussures et de vêtements tout neufs pour les itinérants, pour ensuite cogner aux portes des présidents de compagnies, bien implantées, pour enfin, leur trouver un travail et un peu de leur dignité.

Il est aussi celui qui a eu la brillante idée de demander à des itinérants de servir de guides touristiques pendant l’hiver dans le Quartier des spectacles à Montréal, alors que les Sphères illuminaient la place et nos yeux d’émerveillement.

Au centre-ville de Montréal, il y a l’itinérance. Dans les autres arrondissements de Montréal, et dans d’autres villes du Québec, il y a la pauvreté qui s’installe sournoisement. J'ai bien écrit pauvreté parce que dans l'expression politiquement correcte "les moins nantis", nous présupposons une aisance de base. 

Et si cette campagne électorale pouvait aussi servir à penser à ceux-là. Et faire multiplier des courtiers en valeurs sociales un peu partout au Québec dans les centres de développement économique.

L’économie sans valeurs sociales ne se résume qu’à des chiffres, des statistiques et à l'indice boursier.

Et derrière l’économie tant nommée pendant cette campagne électorale, il y a des personnes humaines qui souffrent parce qu’elles sont démunies.

Celles-là, il ne faudra pas trop les oublier dans le tourbillon des promesses électorales. 



Le désespoir tue ... Giacomo Casanova





                                                                                 

ÉLIRE UNE FEMME AU QUÉBEC






En connaissez-vous un chef politique qui a les compétences de cette femme? 

Le seul et véritable changement qui pourrait survenir au Québec, ce sera l'élection d'une femme aux commandes. Une femme : première ministre du Québec. 

Tous et toutes, nous voulons du changement. Et qui veut dire changement dit une autre manière de percevoir, de rendre compte et de gouverner.

vendredi 10 août 2012

FUSION JEUNESSE : UNE HISTOIRE DE DÉCROCHAGE SCOLAIRE ,



Rendons ici hommage à Benoit Labonté, l’ex-maire de Ville-Marie (centre-ville), car c'est par lui que tout a commencé. Il avait réuni cinq à six personnes autour d’une table… dont Mme Phyllis Lambert et moi-même…  pour « brainstormer » (faire du remue-méninges) et soumettre des idées de solutions aux problèmes du centre-ville dont, entre autres, le décrochage scolaire et l’itinérance. La suite...


dimanche 5 août 2012

LA GUÊPE ET L’ARAIGNÉE 1-

Ce sont les certitudes qui rendent fou

Je vous préviens : ce que vous lirez plus bas n’est complaisant pour aucun parti politique en lice pour Québec 2012. 

Il y a quelques semaines, j’avais pris l’initiative de dresser, sur mon blogue personnel, des portraits d’hommes et de femmes de mon entourage, histoire de connaître leur rapport au politique. Les gens qui m’entourent ont des opinions très divergentes. Ils se racontent facilement.

Dans ma culture d’origine, c’est un signe de confiance et d’intimité que celui de se raconter et d’accueillir en retour les confidences d’autrui. Nos mille et une nuits personnelles.

Bien que mon « assimilation » québécoise soit presque totalement réussie, je garde dans ma poche ces échanges comme des portions d’éternité.

J’ai complété hier, avec leur accord, certains de ces portraits. Or, voilà que je préférais attendre à aujourd’hui avant de les publier.

En les relisant, ma décision est de ne pas les publier dans leur intégralité.

Quand, parmi eux, il y a un ancien felquiste, une gestionnaire d’une importante firme, un directeur de système informatique, un directeur lié à un programme international majeur, un entrepreneur en construction, un écrivain connu, un autre moins, des comédiens, comédiennes et d’autres, des communicateurs connus du milieu et moins de la population en général, j’ai préféré m’autocensurer.

Non pas parce que ces personnes n’ont rien à dire. 
Au contraire.

Chacun d’entre eux m’a livré sa compréhension de ce qu’il considère être sa place au Québec et dans le monde. Chacun y a été de son analyse de la situation de la politique actuelle. J’ai récolté leurs propos en leur mentionnant que j’allais les rendre publiques sur mon blogue personnel pour faire ma part dans la campagne auprès de ceux qui me lisent, de ceux qui apprécient, et, disons-le humblement, de ceux qui s’en inspirent en catimini.

 Car, après tout, il faut donner la parole au public qui regarde « la caravane passer avec les chiens qui aboient ».

L’âge de mes interlocuteurs varie de 28 à 67 ans. 

Je n’en choisis volontairement que 3. Et volontairement pour leurs opinions si singulières, du moins, je le crois.

Il m'est important de souligner que certains de leur propos heurtaient mes positions dans certains dossiers. Non pas celles d’une certitude absolue ou d’un chemin à prendre les yeux fermés mais celle du doute. Voilà pour quelle raison, j’ai choisi parmi les 9, ces trois-là.

Je suis une pacifiste et je vénère avant tout le respect des autres. Surtout dans leurs différences. Je suis pour la défense des droits de l’Homme, des Femmes et de la Démocratie… ce qui offre un registre ou un éventail impossible à gérer.

Personnellement, j’aurai voulu donner, si j’en avais le pouvoir, des munitions à tous les partis pour qu’ils délaissent leur langue de bois figée et la cassette diplomatique du « voilà, je vous dis ce que vous voulez entendre et je le répète pour que vous en soyez convaincus, nous sommes les meilleurs et nous voulons votre bien à tous et toutes ».

Je vous livre donc, chers amis, de manière éclectique un survol des propos de ces trois personnes.

Aucun des trois, ni par ailleurs aucune des 9 personnes avec lesquelles j’ai discuté ne croient encore, disent-ils, en la souveraineté. Tous sont, en apparence, désillusionnés.

Pardon ici à ceux que j’offense, de l’avoir dit aussi crument. C’est la triste vérité de ces 9 personnes – et après tout nous ne sommes pas en campagne pour le référendum mais bien pour un parti politique qui gèrera nos biens communs.

Trois d’entre elles étaient impliquées dans des batailles souverainistes, que ce soit aux côtés de Gérald Godin, Robert Perreault, Gilles Duceppe, etc. Elles m’ont raconté, entre autres, des anecdotes, inoubliables et inédites, très touchantes sur Gérald Godin, sur Pauline Julien, sur Gilles Duceppe...

Le plus jeune des trois dont je vous parlerai est Michael, directeur de systèmes informatiques. Il a la fâcheuse habitude de critiquer les utilisateurs de iPhone, iPad et tous les i ou I (je) de ce monde, en les semonçant d’enrichir les multinationales technologiques. Il est pour les logiciels libres et pour l’ « Open Source ».

·         Pour lui, les téléphones intelligents androids et ordinateurs munis de logiciels libres, rendent au web ce qu’il devrait représenter, l’accessibilité pour une évolution ouverte et garantie. Parce qu’avec « les logiciels libres, l’expertise est gratuite ». Les produits évoluent, se raffinent, s’affinent pour être menés ailleurs vers d’autres utilisateurs et utilisation que celles prévus au départ.

·        Il raconte sa déception lorsque le PLQ avait défendu les logiciels libres pour ensuite, reculer.  Il a alors été déçu, lui qui devenait presque libéral pour cette raison.


·         Il affirme que le seul nouveau parti au Québec, c’est la CAQ qui, contrairement au PQ ou au PLQ, ont déjà été tous deux au pouvoir et qu’ils l’ont déçu. Il croit fermement au grand ménage que la CAQ réussira à faire si le parti est élu. 
·         Il votera pour la Coalition Avenir Québec (CAQ) par calcul politique.
·         Son vote est stratégique. Par la suite, aux prochaines élections, s’il est déçu, il votera pour le parti qui fera évoluer « le pays ».  Là où il souhaite le voir aller : vers un meilleur équilibre des richesses.

 Dominique a suivi le printemps érable jour après jour et affirme que :
  • Le gel des frais de scolarité ne favorise que les riches. Que le message des Libéraux n’est pas passé et que tout le monde n’a pas la capacité de suivre des cours à l’université… que la qualité de l’enseignement s’en trouvera entachée.
  • Les étudiants dont les parents font plus de 200 000 dollars par année devraient payer des frais de scolarité. Qu’ils habitent chez leurs parents ou non
  •  il faut plus de bourses pour ceux qui n’ont pas les moyens.
  • la gratuité n’est pas pour tout le monde. Les jeunes n’ont pas tous la capacité d’aller à l’université. 
  • les étudiants et la Classe se retrouvent avec les idées des années soixante et que les régimes socialistes ont prouvé ailleurs qu’ils ne fonctionnaient pas.
  • Que finalement 78 % des étudiants ont terminé leur cursus malgré la grève.
  • Que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a fait en général un bon travail avec des écarts alors qu’elle s’attendait au pire. Que si nous avions été ailleurs dans le monde, ça aurait été un carnage. 
  • Que le travail avec le gouvernement libéral et leurs sous-ministres s’est bien fait en général, dans certains secteurs comme l’agriculture.
  • Que malgré tout, elle ne sait pas encore pour qui voter et décidera au dernier moment.
Puis vient Jogues, l’ancien Felquiste, accusé mais exonéré deux fois de suite, défendu par feu l’avocat Robert Lemieux. « Moi, ça ne me dérange pas qu’on me reconnaisse. Au contraire, j’assume ma vie de « militant politique jusqu’au boutte ».
Attachez vos tuques… il y en a pour tous, pour toutes, contre tout et contre tous... et vice-versa. Il croit :

·         Dur comme fer que la souveraineté ne peut se gagner par coup de référendum mais dans le sang comme l’indépendance de la Bosnie, de la Croatie, etc. Que nulle part au monde une indépendance n’a eu lieu dans l’harmonie. Qu’il ne veut pas que ça se passe comme ailleurs et questionne le fait qu’ici ça se passera mieux…

·         Qu’il faut moins de souveraineté dans les pays européens et plus de souveraineté pour  les provinces canadiennes.

·         Que malgré cela, nous avons une souveraineté culturelle qui le restera toujours tant que nous la protègerons. Il ne veut pas de « cette souveraineté gruyère ».

·         Que les pays comme l’Irak, la Syrie, l’Iran et le Liban n’ont rien fait de bien de leur souveraineté? Ce sont des « fausses souverainetés ».

·         Que la gauche ou la droite ne veut plus rien dire pour lui … Pol Pot était à Paris, il était reçu sur le tapis rouge. Khadafi, à Paris, il était aussi reçu sur le tapis rouge.
·         Au début de son règne, Khadafi, tenait un discours pour les femmes puis ces deux et les autres qui ont succédé sur le tapis rouge français, se sont mis à taper sur leur peuple et sur les femmes.

·         Que tous ces dictateurs qui ont fait l’affaire de l’Occident se sont tournés contre leur peuple et contre les femmes par leur soif du pouvoir… que le drame, dans le fond, c’est le pouvoir!

·         Que le drame dans ces pays dictatoriaux, c’est le manque de classe moyenne. Ils n’ont pas réussi à créer une classe moyenne. Ils se sont enrichis démesurément.

·         Que notre classe moyenne au Québec, elle est encore très forte. Elle a émergé dans les années 60 pendant la Révolution tranquille. C’est le gros terreau de la société québécoise.

·         Que les libéraux n’ont pas fait de « mauvais moves », ni grand mal au Québec et qu’au contraire, le PLQ a fait beaucoup de bien.

·         Que depuis 30 ans, il est piraté par des conservateurs. Maintenant, « ils gèrent dans le mou, par des conservateurs plus mous qu’à Ottawa. »

·         Que tant qu’à comparer … Robert Bourassa, était un progressiste qui ne se décidait pas. Que ça a été très dommage, à cette époque, pour le Québec son manque de décision. Que le parti libéral de Bourassa n’existe plus.

·         Et il remet les pendules à une autre heure. On a reproché à Jean Charest d’avoir envoyé les femmes de son parti au pilori. Or, ce sont elles qui étaient à la tête des plus importants ministères lorsqu’elles ont été pointées du doigt. 

·         Que le Parti québécois a été anti-démocratique en empêchant un citoyen d'exercer un droit légitime d'avoir recours à la justice dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec. Pas parce qu’il croit  aux « Coyottes ou aux Phoenix », d’après lui sur le respirateur artificiel, mais pour l’absurdité du vote péquiste pour une loi spéciale anti-démocratique « bipassant » une commission parlementaire… en escamotant le processus démocratique.  Ça. Il ne le pardonnera pas au Parti Québécois.

·         Que le PQ a changé. Que c’est l’Union nationale qui est revenue au PQ.

·         Qu’il faut foutre la paix à Léo Bureau Blouin… qu’on arrête de le « parader comme un trophée » et qu’on le laisse travailler à faire sortir le vote dans son comté.

·         Que la candidature de LBB et celle de Djamila Benhabib ont été une très bonne nouvelle pour le PQ. Qu’il ferait la concession de travailler pour faire sortir leur vote. Il croit en eux deux.

·         Que le système électoral n’a pas de valeur, tel qu’il est actuellement. Qu’il nous faudrait un système à l’Américaine ou à la Française, à date fixe, qui donne au président ou au premier ministre, le pouvoir de former son cabinet « at large ». Un système pour élire le « président », et une sorte de « chambre des représentants ». Ainsi, nous pourrions voter pour le premier ministre de notre choix et pour des députés indifféremment.

·         Que les gaz de schistes sont défendables. S’ils sont sécuritaires. Pourquoi pas?

·         Que son vote... il ne sait pas encore à qui il le donnera. Il va attendre de voir les débats. Il l’aurait donné à Dominic Champagne - Parti libéral indépendant s’il se présentait dans son comté.

·         Bref. Il souhaite que Québec Solidaire élise 4 ou 5 députés à l’Assemblée nationale pour qu’ils agissent en chien de garde.

Quand aux autres parmi les 9 dont j’ai parlé plus haut, ils voteront pour le PLQ, le PQ, ou pour la Coalition pour la Constituante. Leurs propos rejoignent ceux qu'on entend tous les jours que ce soit dans les médias sociaux ou TV, radio, presse écrite.

Leurs arguments rejoignent étonnamment sur certains détails quelques-uns entendus par Michael, Dominique ou Jogues .

Ce que j’ai retenu de mes discussions,  c’est l’indécision qui règne chez certains qui, en apparence sont les plus convaincus, alors qu’en filigrane, la désillusion n’est pas si ancrée et que tous rêvent d’un pays bien à eux.



[i] Titre emprunté à M. Joseph Macé-Scaron dans son éditorial du Magazine Littéraire dont le thème était  « Le Doute » no 499