vendredi 19 juillet 2013

STORY TELLING / SAGA POUR TOUS


« L’écriture littéraire porte à la fois l’aliénation de l’Histoire et le rêve de l’Histoire : comme Nécessité, elle atteste le déchirement des langages, inséparable du déchirement des classes; comme Liberté, elle est la conscience de ce déchirement et l’effort même qui veut le dépasser. »
 Roland Barthes, Le Degré zéro de l’écriture, Points.
Parce que la vie se décompose en de milliers de particules de poussières d’histoires et que chacune d’entre elles mérite d’être racontée.
Qu’elle ait été l’histoire de la naissance d’une compagnie ou d’un personnage fictif ou réel, d’un leader naturel ou façonnée par une firme de relations publiques, si ce que l’on raconte vient nous interpeler, nous citoyens, c’est que le pari est réussi.
Ici la phrase de François Villemain prend tout son sens : la littérature mène à tout, à condition d’en sortir. Le web et l’informatique a permis à la littérature cette sortie plus qu’honorable et lui a donné une seconde vie, celle de projeter les rêves éveillés de l’autre côté de l’écran et du miroir. 

Le transmédia prend alors tout son sens et nous transporte dans des univers narratifs où rien n’est laissé au hasard. L’utilisation combinée de médias différents permet d’aborder les histoires par une mise en abime… d’une mise en abime… d’une mise en abime … et nous entraine dans un labyrinthe de sens différents qui viennent pénétrer la bibliothèque de Babel.
Chez SAGA, l’équipe s’est formée pour sa capacité de raconter des histoires par le biais du web, par le jeu vidéo, par un film documentaire ou fiction, ou par la littérature et l’expression dramatique… bref par une approche transmédia.
C’est ce qui en filigrane est commun à chacun des membres de l’équipe.
Pour quelle raison SAGA a misé sur la capacité des membres à écrire, à raconter, ou à détenir la clé de la sensibilité à écouter et à transmettre?
Parce que SAGA comprend que les univers narratifs sont infinis, que l’histoire tend parfois à se répéter, que le médium utilisé pour la raconter n’est pas toujours le même, que les auditoires varient alors et les messages ne sont pas reçus de la même manière par tous.
Par contre, ce que l’on peut saisir c’est que chacun ressentira les émotions et trouvera intuitivement dans l’œuvre ce qui lui plaît. A condition qu’une certaine forme de beauté y soit cristallisée.
Evelyne Abitbol

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