dimanche 23 septembre 2012

REPÈRES

l'Arbre du voyageur au coucher de soleil 

S’il y a des jours où les points de repères ne sont pas très clairs, c’est bien aujourd’hui.
En lisant les textes d’analyse internationale des quotidiens français et américains, en me fiant sur les Français de ma TL et sur les courriels, rien ne va plus.

J’ai reçu une dizaine de textes à lire ce matin soit via des messages privés sur Twitter soit par courriel. 

Tous ou presque dont le contenu faisait état du même sujet : l’Iran et Israël.
« Une intervention est imminente en Iran », 
Question pour certains, affirmation pour d’autres. 

dimanche 16 septembre 2012

CADEAU DE BONNE ANNÉE 5773

Mon cousin Peter PRADOS, en bleu sur la photo, m'a appelée cet après-midi de Jérusalem pendant que je lisais sur la terrasse les "Lettres à un jeune politicien" de Lucien Bouchard. Un rappel brusque à une autre réalité.

Il avait trouvé la tombe de notre grand-mère Hannah Bibas au cimetière juif à Jérusalem. 
Hannah dont je porte le prénom en hébreu.

Mon cher cousin, chrétien très croyant, à la recherche de ses racines juives, m'appelait pour me mentionner cette photo sur son Facebook et surtout pour me souhaiter Shana Tova! Bonne année!


Peter est le descendant d'Isabelle La Catholique - celle-là même qui a expulsé les Juifs d'Espagne. J'avais découvert cela un jour dans le sous-sol chez son père, mon oncle. 

samedi 8 septembre 2012

TWITTER - LA SECONDE VIE

Je ne suis pas une personnalité publique, ni une artiste, ni une vedette. Je suis une simple citoyenne de la classe moyenne qui gagne sa vie comme conseillère stratégique en communications .

Ceux qui me connaissent personnellement savent que je préfère rester
dans l'ombre, observer ce qui se passe, analyser l'actualité entre
amis et mieux, donner des munitions en privé à ceux et celles qui exercent leur métier sur la place publique.

jeudi 6 septembre 2012

DRAPEAU EN BERNE DANS NOTRE COEUR

Le drapeau est en berne dans notre cœur. Amour, affection et hommage aux techniciens de scène qui propulsent nos voix, notre image et encadrent nos shows. 

A mon fils technicien de son qui, de l'autre côté de l'Atlantique, en attente pour monter un show, suivait le résultat pendant la soirée des élections et m'a écrit en privé sur facebook: "je suis sans voix... " en voyant les images en direct de l'attentat et l'annonce de la mort d'un de ses collègues. 

Aux techniciens, qui sont en arrière-scène et qui permettent aux artistes, vedettes et personnalités publiques, de rayonner et d'être vivants. 

Un nom gravé sur ce drapeau: Denis Blanchette. 


lundi 27 août 2012

NE PAS TERGIVERSER AVEC LE PUCK et VOTER!!!!

Hier, j'ai fait une citoyenne de moi-même!

Je n'ai pas tergiversé avec le PUCK et j'ai voté.

J'espère que vous ferez de même le 4 septembre.

Ensemble, Nous serons très forts!

Sans autre commentaire personnel.

Voter c'est protéger notre démocratie : 

Cliquez ici pour la vidéo : EN 2008, LE PLUS BAS TAUX DE VOTE!!!!!!! Depuis 1927.


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dimanche 26 août 2012

SABLES ÉMOUVANTS [i] EN ATTENDANT GODOT




Pour une illustration impressionnante du Clash des cultures, revoir Babel le film. 

Djemila Benhabib a fait le saut en politique au Québec. Elle y réside depuis plus d’une dizaine d’années et s’est éprise de l’accueil de ce magnifique peuple tissé de souche et de sa culture d’ouverture.

Je ne me suis pas exprimée lors la polémique sur la croix et la laïcité, débutée il y a quelques semaines.  Alors que le maire Tremblay du Saguenay mettait certains Québécois dans l’embarras tandis que d’autres saluaient son courage.

C’est dire que la culture québécoise n’est pas homogène. 

mardi 14 août 2012

L'AUTRE SOI-MÊME, COURTIER EN VALEURS SOCIALES


Le Vrai mal de la vieillesse n'est pas l'affaiblissement du corps, c'est l'indifférence de l'âme.
André Maurois

Cet autre soi-même qui t’échappe et que tu voudrais rattraper. Inquiétante étrangeté. L’attraper. La sceller. Sans t’éparpiller dans les méandres du travail quotidien cravaté, dans les méandres du métier. La suite...

Cet autre soi-même que tu souhaites étaler au grand jour comme ce magnifique livre que l’on tient entre nos mains, d’un message lancé, éclectique où les visages se succèdent dans l’esquisse douceur de leur regard.

Cette tendresse, celle que tes amis intimes te connaissent, se trouve dans chacune des pages. Cette rage de vivre, d’être compris, saisi, que l’on sache que le Damien qui se trouve dans cette enveloppe corporelle lourde à porter parfois. Voit. 


Il n’aperçoit pas, il ne perçoit pas. Il voit. Il voit même à travers le brouillard. Une lumière diffuse.

Comme dans cette lucidité et brûlure si proche du soleil chère à René Char. Il voit. Et ses magnifiques yeux azur sont éblouis, brûlés. La lumière de la page blanche à noircir l’interpelle. Les visages, les corps, les positions, les êtres en mouvement l’interpellent. Et sa page prend forme. Il nous l’offre sans masque.

Cette langue qui parle dans ce livre, c’est celle dont tu as oublié les mots pour t’exprimer par traits de crayon. Les phrases salvatrices des poètes, des philosophes sont venues t’offrir une des possibles interprétations à chaque dessin. Ton interprétation.

Et chaque page vient nous rappeler la fragilité des choses, des êtres. Leur fragilité dans leur différence.

Il manque toujours les livres, notre livre. Celui dont on rêve la publication toute notre vie et qui nous tient en laisse.

Damien, le poète, l’artiste, le vulnérable passionné à la rage de vivre nous offre le sien. Humblement comme on offre un diamant ciselé aux vingt facettes.


La Mère Terre, qui accueille, qui console. France Beaucage

Le texte qui précède est la préface que j’ai rédigée pour le splendide livre de Damien Silès: l'Autre soi-même. Un livre qui compile une partie de ses croquis.

Vous en avez un aperçu sur cette page… Chaque dessin a sa citation d’auteur. 

Damien, c’est mon ami.  Un être précieux. Un ami précieux. Le frère que je me suis choisie. 




Damien est un homme. Il rit. Il pleure. Il est heureux. Il est malheureux. Il est enthousiaste. Triste. Il est. Point.

Il est aussi le directeur de la Société de Développement social Ville-Marie (SDSVM) [i] , le premier Courtier en valeurs sociales en Amérique du Nord. 

Il est celui qui trouve mille et une manières de réparer quelques injustices sociales en plus d'assumer seul l'éducation de son fils. 

Il est celui qui va chercher des dons de chaussures et de vêtements tout neufs pour les itinérants, pour ensuite cogner aux portes des présidents de compagnies, bien implantées, pour enfin, leur trouver un travail et un peu de leur dignité.

Il est aussi celui qui a eu la brillante idée de demander à des itinérants de servir de guides touristiques pendant l’hiver dans le Quartier des spectacles à Montréal, alors que les Sphères illuminaient la place et nos yeux d’émerveillement.

Au centre-ville de Montréal, il y a l’itinérance. Dans les autres arrondissements de Montréal, et dans d’autres villes du Québec, il y a la pauvreté qui s’installe sournoisement. J'ai bien écrit pauvreté parce que dans l'expression politiquement correcte "les moins nantis", nous présupposons une aisance de base. 

Et si cette campagne électorale pouvait aussi servir à penser à ceux-là. Et faire multiplier des courtiers en valeurs sociales un peu partout au Québec dans les centres de développement économique.

L’économie sans valeurs sociales ne se résume qu’à des chiffres, des statistiques et à l'indice boursier.

Et derrière l’économie tant nommée pendant cette campagne électorale, il y a des personnes humaines qui souffrent parce qu’elles sont démunies.

Celles-là, il ne faudra pas trop les oublier dans le tourbillon des promesses électorales. 



Le désespoir tue ... Giacomo Casanova