samedi 30 mai 2020

Positano

C’était il y a un an. Le 30 mai 2019.
Positano. Au lieu d’aller comme tous les touristes en bas, vers la plage et les boutiques, j’étais restée en haut après avoir pris l’autobus de Sorrento.
Il était hors de question que je reprenne la voiture. Les Italiens et la route! Surtout pour arriver ici...
Seule! Enfin arrivée à méditer!

Positano! Mon amour!
Je cherche dans mes archives photos, celles prise de nuit d’avion avec vue sur Positano, dans le vol de nuit, en direction de Upsala (Suède) pour aller chercher une bourse et un prix pour Raif Badawi en février 2017 je crois bien. Je ne la retrouve pas avec mon iPhone.
J’y suis! À Positano, j’y reste pour plusieurs jours. Les photos se ressemblent? Le décor aussi avec mes lunettes de soleil ! 😂 je ne vois rien de ce que je publie...
Ici, en Italie, on me parle en Italien et ils me prennent pour une Italienne.
Ils n’ont pas tort. 40 à 49 % d’ADN ça ne trompe pas. Au Maroc, on me parle en Espagnol et on pense que je le suis. En Israël, on me parle en Hébreu en me disant que je ressemble aux anciennes sabras (femmes originaires de Palestine. Ils n’ont pas tort - 50 à 59 % de mon ADN).
En Palestine, on me parle en arabe en pensant que je suis Palestinienne (ils n’ont pas tort ma grand-mère et mes ancêtres y sont nés et y sont morts et enterrés)  - le tort est d’avoir conservé ce magnifique nom Palestine pour désigner les ancêtres juifs, chrétiens, arméniens,
Orthodoxes, arabes de la Palestine ancienne d’avant 1948... pour diviser le territoire partagé. Pourquoi? Ne pas avoir appelé le territoire d’un nom arabe... comme prévu. Ça porte à confusion et les juifs, les Chrétiens, etc. dont le nom de la Palestine figure dans les livres saints (ancien et nouveau testament)  ne se seraient pas sentis bafoués aujourd’hui. En Espagne, on me parle en Italien. Et au Québec, après 54 ans on me prend pour une maudite française. Je suis méditerranéenne ! Je réponds ainsi ! 😉 maintenant à qui veut l’entendre.
Positano, la Fabuleuse!

























Ronda - juin 2019

Á Ronda (Andalousie) ! Amis/amies sans masques en criant et en chantant en voiture sans peur des gouttelettes.

C’était en juin 2019. Avant de rentrer à Montréal. Ma première année de retraite. J’avais décidé de faire tous les voyages que j’avais négligés. J’ai profité de laisser mes bagages chez mon amie en Andalousie et EasyJet, Ryanair et le train. Les prix dérisoires!

Je suis allée á Paris, voir ma sœur, fait coïncider avec la nuit blanche des musées puis, l’Italie, Naples et la côte amalfitaine, puis Séville, Cordoue et ici Ronda 4 h du matin après une soirée de flamenco.
Comme s’il fallait tout faire en une fois. Je n’avais pas tort!

Depuis le 14 mars, je suis sortie 6 fois peut être de la maison, pour aller á l’aéroport inutilement, au marché, à la pharmacie et chez le dentiste.
Cadeau!


jeudi 28 mai 2020

28 mai 2020

Il est 21 h 44 et c’est comme en plein jour. Les vagues sont grosses et deux surfeurs s’amusent. Vous les voyez?

Les ados se promènent sur la plage. Les amourettes seront longues cet été! Nous sommes le 27 mai.
L’odeur du varech remonte plus forte par le passage de chacune des vagues.

C’est vivifiant! Je m’émerveille chaque fois!

Je tente de profiter de ce confinement pour refaire ma vie à l’envers.

Et ça marche!

dimanche 24 mai 2020

Synthèse positive - Bon BBQ

La tête couronnée d'épines - Coronavirus ou Covid-19 en quatre temps au Québec vu de loin -


Synthèse positive :

1 - D'abord il y a eu la ruée vers le papier de toilette.
2- Le slogan ça va bien aller.
3- Il fallait faire son propre pain pour que la maison sente bon.
4- Puis, le BBQ tant attendu est finalement ouvert. 😉💜🌈💙
Bon BBQ Québec!
Ici, l’Espagne rouvrira ses frontières aux touristes étrangers au mois de juillet.
La prudence est respectée dans les rues si on ne peut pas garantir les deux mètres de distance le port du masque est obligatoire sous peine d’amendes salées. Tous ou presque portent un masque sauf quelques jeunes rencontrés. Dommage!
Au marché, il y a vente de masques jetables. 39,95 euros pour 50 masques (photo).
La discipline des Espagnols a été exemplaire pendant le confinement stricte. Bien sûr, il y a eu des exceptions pendant la phase 0 de déconfinement.

Ici dans la province de Malaga, nous sommes toujours en phase 1.
Il commence à y avoir de la vie. Sur l’eau. Certains se trempent les pieds, les cris des enfants sur la plage, les garçons un peu plus vieux, s’amusent avec des filets, d’autres pêchent et les planchistes se promènent sur l’eau en pagayant.

Ça respire mieux. Bien qu’il fasse 35 degrés dans notre petit coin de paradis.

jeudi 21 mai 2020

21 mai 2020


Aujourd'hui, mon réveil a sonné à 6 h du matin, car j'ai oublié de retirer dans mon agenda mon retour vers Montréal. Je me suis levée machinalement pour me rendre compte rapidement que non, je ne quitterai pas aujourd'hui.
C'est tant mieux me diront certains. Je crois finalement que oui. Finalement.
Ça, c'était à condition de ne pas l'attraper malgré l'escalade du nombre de morts, des manques de respirateurs, des hôpitaux bondés et des cimetières débordés.
J’avoue que je n'ai pas assez apprécié la mer. Dommage pour moi. Il y avait une ambiance très très significative lourde et angoissante! Il fallait étreindre la TV.
Mais ensuite il fallait rester informés.
Vous, vous avez vu les photos de la mer et de la plage que je vous photographiais alors que nous avions deux heures de permission de sortie depuis deux semaines. Voilà. MAIS. J’ai aussi cessé d’écrire et ralenti les photos... à cause des envies et des jalousies signifiées en privé et parfois en public agressivement sur des sites autres.
Au mois d'avril, il n'a pas fait très beau. Depuis quelques jours, il fait un temps magnifique et surtout aujourd'hui.
L'état d'alerte en Espagne a été prolongée jusqu'au 6 juin.
Mais nous avons de plus en plus la liberté de nous promener.
Moi qui ne tient généralement pas en place, non seulement dans les pays, que je visitais mais à la maison et là, je reste encore confinée la plupart du temps.
J'ai lu ce qui suit d'un de mes écrivains préférés...
«Je sais que les gens vont penser que tu es devenu complètement égotique en t’écrivant ainsi à toi-même. Surtout en ce temps où les autres te manquent tant. Où tu ramasserais désespérément n’importe quelle miette d’un souvenir collectif. Ils vont se dire que le confinement te propulse dans une sorte d’Alain-Delonite aigüe. Mais je ne pouvais faire autrement que de m’adresser à toi mon cher David, mon innocent de janvier 2020. Je t’écris d’un pays que tu vas bientôt connaître et pour lequel il ne faut pas de passeport. »

lundi 11 mai 2020

CONFINEMENT EN ESPAGNE - 2020



Dimanche 10 mai 2020

J'aime les dimanches. J'ai toujours aimé les dimanches. Tout est au ralenti comme dans les films romantiques.

Tout est si paisible contrairement aux autres journées.

Deux heures de marche sont permises le soir en ce moment de déconfinement asymétrique. J'en profite toujours pour prendre des tas de photos. Certaines que j'affiche sur facebook pour mes amies et amis confinés qui n'ont pas la chance de voir la mer ou des paysages apaisants.

LCN - matin, à Jean-François Guérin m'a contactée pour parler de mon expérience avec Air Transat, de tentative de retour et pour lui parler de l'Espagne.

Voici l'extrait - video : Confinement en Espagne

Or, nous dans la province de Malaga, dans la région de l'Andalousie, nous ne sommes et ne resterons qu'en phase 0 et ce, jusqu'à la semaine prochaine, comme Madrid, Barcelone, Valencia, Granada et Malaga.

Je me suis habituée au confinement stricte alors franchement ça ne m'inquiète pas de rester encore enfermée.

Mais pour parler franchement, j'écoute les informations du Québec et je me demande si je ne suis pas mieux ici qu'au Québec où chaque jour il y a de plus de plus de cas.

En Espagne, dans la région de l'Andalousie, nous restons en phase 0 de confinement.
C'est-à-dire que nous pouvons sortir de 8 h à 10 h le matin et de 20 h à 22 h le soir. Nous en profitons donc. Pas moi. Et pas tous les jours.
Je trouve que les joggeuses/eux ne sont pas tout à fait respectueux.

Jeudi j'ai appris que mon vol du 29 juin 2020, a de nouveau été annulé.

Retour sur la saga du billet:

J'ai tenté d'obtenir un billet le 17 mars, par courriel à Air Transat pour changer mon vol prévu pour le 21 mai. Je n'ai jamais eu de réponses.
Je suis allée à l'aéroport sans succès le 24 mars, sur recommandation d'un courriel de l'Ambassade du Canada en Espagne, qui mentionnait que nous devions nous rendre, premiers arrivés premiers servis. Alors que le Premier ministre du Canada avait mentionné que nous ne devrions pas aller à l'aéroport si nous n'avions pas de billets.
Je n'ai pas eu de billets. J'ai rebroussé chemin, avec tout ce que ça implique de laisser l'appartement, jeter tout ce qui se trouve dans le frigo, laver, trier, etc.
Puis une amie de Montréal a tenté par téléphone de trouver un billet, pas de succès.
J'ai donc décidé de rester jusqu'au 21 mai, puisque mon billet initial était prévu cette date. Le vol a été annulé.
J'ai changé ce vol pour le 29 juin. Il est annulé.
Maintenant les vols sont pour le mois de Juillet, j'ai donc un nouveau billet pour mon retour au mois de juillet.

En croisant les doigts. Et disons-le franchement, j'aime cette compagnie, Air transat.

Car pendant cette pandémie, Air Canada offrait des billets à 5848 euros au mois de mars et vendredi 8 mai, le billet était 3163 euros pour un voyage : départ de Malaga à Paris, Bruxelles, New York et Montréal. 20 à 27 heures de voyage.

Sur ce, j'approuve cette publicité publiée dans le Journal de Montréal. J'aime ce que Air Transat a été. Mettre presque à la portée de tous, les voyages vers des destinations de rêve.

Cage dorée

Et bien celles et ceux qui imaginent que c'est une grande partie de plaisir d'être ailleurs, en Espagne  et que je suis en vacances, détrompez-vous!

Il y a eu des moments autour du 2 avril alors que l'Espagne a connu son pic de 950 morts dans la journée, nous étions en confinement stricte pour ne pas dire figés. Nous nous sommes transformés en statut de glace.

Dans l'immeuble, pas un son dans les corridors alors si animés. Pas un son sur la plage déserte en face de la maison.
Lorsque quelqu'un s'adressait à quelqu'un d'autre, elle/il chuchotait. Comme si le virus allait nous sauter dessus si nous parlions fort.

C'était très angoissant. De sentir l'angoisse des voisins rencontrés en allant jeter les poubelles.

Angoisse de passer un confinement à l'extérieur de son milieu de vie.

Parce que l'âge et parce que je suis étrangère. Et que le nombre de cas qui ne cesse d'augmenter.

De ne pas savoir si l'on serait soignée dans le cas d'une attaque sévère de la tête couronnée d'épines et d'hospitalisation dans ce magnifique pays, adopté pour les périodes d'hiver.

Même si, disons-le, je me sens en exil partout dans le monde. Y compris dans mon propre pays natal.
Mais, si nous tombons malade ici qu'aviendra-t-il de nous? Est-ce que nous serons soignés?

Toutes ces questions, mieux vaut les évacuer et lire, lire lire!

Et admirer la mer...









vendredi 24 avril 2020

Juste une fois

Et bien! Pour la suite dans les idées.
Tant de coïncidences!
- Le prénom du personnage principal de ce livre, plus bas en annexe : Hannah : mon prénom en hébreu à la naissance.
- Où vit-elle ? Au Québec. Dans un chalet. Ma nouvelle envoyée à un concours littéraire se passe aussi dans un chalet
- Le job du personnage ? Journaliste au Québec. Bizarre un prénom hébraïque pour une journaliste québécoise... pas dans ma génération.
- La bio du personnage principal sur Twitter? Ex-journaliste imbibée de littérature. Mon ancienne bio sur Twitter: ex-journaliste imbibée de littérature. https://www.evelyneabitbol.com/p/biograph.html
Puis un jour, quelqu’un me dit: «j’ai lu un roman, et j’ai pensé à toi à chaque page. On aurait dit que c’était toi. Tu devrais le lire. Tu me diras. C’était incroyable.»
J’ai donc lu le livre. C’était il y a quelques années, j’ai eu beaucoup de peine. Comme si, on avait pris un peu de mon âme et de ma mélancolie intérieure. Puis je m’étais dit... un jour je le rencontrerai et lui parlerai.
Puis un jour, il écrit sur Twitter: je quitterai ce pays pourri ou quelque chose du genre. Je lui ai répondu: «Pour vivre au Québec peut être? Signé : Hannah, ex-journaliste imbibée de littérature.» Je n’ai jamais eu de réponse.
Pour la petite histoire:
- Envoyé un jour une nouvelle dont vous trouverez un extrait ici. https://www.evelyneabitbol.com/search?q=Elle
à un concours littéraire en français d’une TV canadienne. La nouvelle n’a pas été retenue. Toutefois j’apprends que, parmi les membres du jury il y a une personne qui avait reçu à son chalet l’auteur français de ce livre que j’ai lu. C’est revenu à ma mémoire lorsque j’en avais fini la lecture.
Il y a d’autres coïncidences. J’arrête ici. Je préfère oublier. Mais c’est dit.
Puis, je me suis dit que, contrairement à certains auteurs, je ne m’inspire pas de la vie des autres pour écrire! Ma propre vie est celle de plusieurs chats... est suffisamment remplie dans plusieurs pays différents, pour ne pas avoir à piger ailleurs mon inspiration.
Aujourd’hui, le fait d’écrire cela me réconforte.
Je viens de le voir à la télévision française. Il vient de mettre sur pied un site pour produire et distribuer des masques. Bien! Bonne initiative. Mais pourquoi cette entrevue avec lui, pourquoi ne voit-on pas les abeilles ouvrières derrière?
Et voilà! C’était où je voulais en venir!!!
Depuis le début du confinement des femmes partout dans le monde y compris au Québec
Gaudeline Sauriol
CamilleGoyetteGingras de #CoopCouturières , en Espagne,
Emilia AranEstefi
travaillent d’arrache-pied pour produire des masques. Elle m’en a cousu deux que j’utilise en alternance. Et je pourrais lui en demander d’autres. Nous avons trouvé en marchant 5,7 km, des élastiques dans un bazar qui vend de la papeterie . Donc service essentiel.
Ces femmes couturières ont beaucoup de mérite!
Merci aux femmes, infirmières, médecins, préposées, caissières, qui se retrouvent au front!!!
Aux hommes honnêtes aussi!
Wikipedia: «Il existe trois espèces de zèbres : le zèbre des plaines, le zèbre des montagnes et le zèbre de Grévy. Le zèbre des plaines et le zèbre des montagnes appartiennent au sous-genre Hippotigris, mais le zèbre de Grévy est la seule espèce du sous-genre Dolichohippus. Ce dernier ressemble à un âne, auquel les zèbres sont étroitement liés, tandis que les deux premiers ressemblent davantage à un cheval.»