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dimanche 31 janvier 2021

Agglutinements par panique!


 Le plus DRAMATIQUE dans cette crise. Bien sûr les gens atteints, bien sûr le personnel de santé qui, la peur au ventre, doit composer avec un système sous perfusion, bien sûr la détresse des familles, des amis, des aînés... 

Ce que je vois de loin... au Québec et vos messages que vous m’envoyez en privé... de pleurs et de détresse! 

C’EST... LA PANIQUE, DÉCLENCHÉE PAR DES MESURES QUI CHANGENT AU GRÉ DU VENT QUOTIDIENNEMENT OU DE CHIFFRES QUI SONT REMIS EN QUESTION PAR LES SPÉCIALISTES, QUI PROVOQUE DES AGGLUTINEMENTS: 

- On va fermer les magasins... oups tout le monde se précipite dans les magasins.

- On va fermer les commerces de proximité... oups tout le monde se précipite chez son marchand de quartier favori.

- On va fermer les restaurants... oups tout le monde se précipite au restaurant. 

- On va fermer les bars... oups tout le monde se precipite dans les bars. 

- On va fermer les gyms... oups tout le monde se précipite dans les salles de sport. 

- On a fermé les salles de cinema, les musées, pas de spectacles pas de théâtre... on se précipite écouter la TV en boucle qui nous parle de Covid-19 et qui fait augmenter la panique. Pas de culture, pas de soupape culturelle ! Rien. Le vide culturel!

- On va fermer les frontières... oups tout le monde se précipite dans les aéroports pour aller rejoindre famille, amis sous des cieux plus cléments avant l’enfermement. 

- On va empêcher les vols... oups tout le monde se précipite dans les avions empêchant ces derniers de faire occuper un siège sur deux. 

- On va punir les voyageurs qui reviennent du sud... oups tous se précipitent à l’aéroport avant la date fatidique de la punition. Provoquant le risque de s’exposer par la proximité. 

- On va punir ces voyageurs à l’arrivée pour qu’ils aillent à leur frais (2000 $ pour trois jours - vol manifeste) s’exposer au virus dans des hôtels, sans balcon et s’agglutiner au risque d’attraper le virus par des ventilations inadéquates! Des plats transportés, des couloirs mal aérés... pas de balcon pour respirer. 

LA RESPIRATION ! Ce virus atteint les voies respiratoires, rappelons-le mais pas que... 

- On va empêcher les avions de voler jusqu'au 30 avril. Oups... comment va-t-on s’approvisionner? On se précipite faire des provisions "en cas". Les biens ESSENTIELS. 

- On va reconfiner... oups tout le monde envahit les rues, sans respecter les gestes barrières ni le port du masque. 

Nous vivons une bien drôle d'époque!

ET ON VA DU MÊME COUP PRÉCIPITER VERS LA FAILLITE, LES COMMERCES DE PROXIMITÉ, LES RESTAURANTS, LES BARS, LES LIEUX CULTURELS, SALLES DE SPECTACLES, THÉÂTRE, LES LIBRAIRIES, LES SALLES DE SPORT, LES COMPAGNIES AÉRIENNES QUI ONT GARDÉ DES MILLIONS $$$ EN BILLETS D’AVION ACHETÉS PAR LES CONSOMMATEURS ET NON REMBOURSÉS, QUI EN AURAIENT BIEN BESOIN EN CE MOMENT. 

Et si chacun/e pouvait juger ce qui est mieux pour lui/elle tout en respectant la collectivité. Les Québécoises/Québécois ne sont pas tous des têtes brûlées. Les avoir infantilisés par la panique est difficile à observer.

Il fait froid au Québec et l’hiver, le soleil se couche tôt. 

Et si on permettait d’ouvrir et de faire respirer l’économie et les poumons des citoyens au bord de l’étouffement pendant la journée, ces quelques heures... 

Au lieu de provoquer ces paniques, ces agglutinements, ces gestes insensés et que des mesures équilibrées entre la santé et la santé économique soient adoptées. 

TOUT EST ESSENTIEL! Les produits et le reste! 

Le Québec a l’avantage d’être un grand territoire. 3 fois et demi la France. Et puis il fait froid, l’aération aux demi-heure c’est possible dans les endroits publiques, le port du masque, l'hydroalcool à la porte, limiter le nombre de personnes à l'intérieur... 

Profitons-en pour arrêter de provoquer ces agglutinements par panique! 

LA VIE QUOI! 

TEXTE DU JOURNAL DE MONTRÉAL :

La Panique des voyageurs

lundi 11 mai 2020

CONFINEMENT EN ESPAGNE - 2020



Dimanche 10 mai 2020

J'aime les dimanches. J'ai toujours aimé les dimanches. Tout est au ralenti comme dans les films romantiques.

Tout est si paisible contrairement aux autres journées.

Deux heures de marche sont permises le soir en ce moment de déconfinement asymétrique. J'en profite toujours pour prendre des tas de photos. Certaines que j'affiche sur facebook pour mes amies et amis confinés qui n'ont pas la chance de voir la mer ou des paysages apaisants.

LCN - matin, à Jean-François Guérin m'a contactée pour parler de mon expérience avec Air Transat, de tentative de retour et pour lui parler de l'Espagne.

Voici l'extrait - video : Confinement en Espagne

Or, nous dans la province de Malaga, dans la région de l'Andalousie, nous ne sommes et ne resterons qu'en phase 0 et ce, jusqu'à la semaine prochaine, comme Madrid, Barcelone, Valencia, Granada et Malaga.

Je me suis habituée au confinement stricte alors franchement ça ne m'inquiète pas de rester encore enfermée.

Mais pour parler franchement, j'écoute les informations du Québec et je me demande si je ne suis pas mieux ici qu'au Québec où chaque jour il y a de plus de plus de cas.

En Espagne, dans la région de l'Andalousie, nous restons en phase 0 de confinement.
C'est-à-dire que nous pouvons sortir de 8 h à 10 h le matin et de 20 h à 22 h le soir. Nous en profitons donc. Pas moi. Et pas tous les jours.
Je trouve que les joggeuses/eux ne sont pas tout à fait respectueux.

Jeudi j'ai appris que mon vol du 29 juin 2020, a de nouveau été annulé.

Retour sur la saga du billet:

J'ai tenté d'obtenir un billet le 17 mars, par courriel à Air Transat pour changer mon vol prévu pour le 21 mai. Je n'ai jamais eu de réponses.
Je suis allée à l'aéroport sans succès le 24 mars, sur recommandation d'un courriel de l'Ambassade du Canada en Espagne, qui mentionnait que nous devions nous rendre, premiers arrivés premiers servis. Alors que le Premier ministre du Canada avait mentionné que nous ne devrions pas aller à l'aéroport si nous n'avions pas de billets.
Je n'ai pas eu de billets. J'ai rebroussé chemin, avec tout ce que ça implique de laisser l'appartement, jeter tout ce qui se trouve dans le frigo, laver, trier, etc.
Puis une amie de Montréal a tenté par téléphone de trouver un billet, pas de succès.
J'ai donc décidé de rester jusqu'au 21 mai, puisque mon billet initial était prévu cette date. Le vol a été annulé.
J'ai changé ce vol pour le 29 juin. Il est annulé.
Maintenant les vols sont pour le mois de Juillet, j'ai donc un nouveau billet pour mon retour au mois de juillet.

En croisant les doigts. Et disons-le franchement, j'aime cette compagnie, Air transat.

Car pendant cette pandémie, Air Canada offrait des billets à 5848 euros au mois de mars et vendredi 8 mai, le billet était 3163 euros pour un voyage : départ de Malaga à Paris, Bruxelles, New York et Montréal. 20 à 27 heures de voyage.

Sur ce, j'approuve cette publicité publiée dans le Journal de Montréal. J'aime ce que Air Transat a été. Mettre presque à la portée de tous, les voyages vers des destinations de rêve.

Cage dorée

Et bien celles et ceux qui imaginent que c'est une grande partie de plaisir d'être ailleurs, en Espagne  et que je suis en vacances, détrompez-vous!

Il y a eu des moments autour du 2 avril alors que l'Espagne a connu son pic de 950 morts dans la journée, nous étions en confinement stricte pour ne pas dire figés. Nous nous sommes transformés en statut de glace.

Dans l'immeuble, pas un son dans les corridors alors si animés. Pas un son sur la plage déserte en face de la maison.
Lorsque quelqu'un s'adressait à quelqu'un d'autre, elle/il chuchotait. Comme si le virus allait nous sauter dessus si nous parlions fort.

C'était très angoissant. De sentir l'angoisse des voisins rencontrés en allant jeter les poubelles.

Angoisse de passer un confinement à l'extérieur de son milieu de vie.

Parce que l'âge et parce que je suis étrangère. Et que le nombre de cas qui ne cesse d'augmenter.

De ne pas savoir si l'on serait soignée dans le cas d'une attaque sévère de la tête couronnée d'épines et d'hospitalisation dans ce magnifique pays, adopté pour les périodes d'hiver.

Même si, disons-le, je me sens en exil partout dans le monde. Y compris dans mon propre pays natal.
Mais, si nous tombons malade ici qu'aviendra-t-il de nous? Est-ce que nous serons soignés?

Toutes ces questions, mieux vaut les évacuer et lire, lire lire!

Et admirer la mer...