En Chine, il est si commun que lorsque nous parviennent des images de ce pays, nous ne portons plus attention.
Il y a quelques années, mes collègues et moi devions aller à Hong Kong pendant la première tentative de déclarer une pandémie mondiale avant celle de la Covid: H1N1 - Sars.
Je ne voulais pas me faire vacciner aussi mon boss a insisté en venant avec moi pour s'assurer que je me ferai inoculer le truc. J'ai dû céder. Je n'ai jamais été aussi malade que l'hiver qui a suivi et pendant deux autres hivers. Maux de gorge et grippes à répétition alors que je suis rarement malade.
Vous savez quoi, au mois de mars dernier lorsque j'ai vécu ce flash sur tout mon corps pendant une minute ou deux et des symptômes très légers de grippe pendant une semaine, nez qui coulait et frissons, etc. Je me suis demandée si je n'avais pas eu la Covid-19 et que mon vaccin somme toute de H1N1 obligatoire pour rentrer en Chine ne m'avait pas sauvée, ou les autres inoculés enfant, comme la varicelle, la coqueluche, etc. Je n'ai rien lu à ce sujet.
J'ai visionné l'extrait de Michel Onfray à la TV qui décrivait exactement les mêmes symptômes que j'avais vécu il y a un an. Symptômes que j'avais par ailleurs décrit à mon médecin de retour à Montréal.
Mais mon propos ici est le masque et non les symptômes. Je vois les reportages portant sur les manifestations contre le port du masque au Québec et je me questionne sur le message qui n'est pas passé et pour quelle raison?
Peut être qu'au lieu de focuser sur les voyageurs comme l'a mentionné le Dr Howard Njoo, administrateur en chef adjoint de la santé publique du Canada pendant sa conférence de presse du 30 avril :
"L’accent est trop mis sur la frontière et pas assez sur la prévention de la propagation de la COVID-19 au Canada.
... Il semble y avoir beaucoup d’intérêt pour les frontières, mais en fin de compte, si vous regardez le risque réel au niveau des importations, le nombre réel de cas de personnes qui traversent la frontière par rapport à ce qui se passe dans les collectivités de plusieurs des provinces les plus durement touchées, je pense que c’est là que l’accent doit être mis par la santé publique».
Je le dis depuis des semaines et je ne suis pas médecin. J'observe les chiffres et je me suis posée la question à plusieurs reprises à savoir pourquoi focuser ainsi. D'abord, les vaccins n'étaient pas commandés et tous les médias ne parlaient que des voyageurs. Disons-le franchement, c'est comme envoyer le troupeau à l'abattoir.
Ici en Andalousie, tous portent le masque. Lorsque je fais mes commissions, que je marche sur le paseo marítimo ou ailleurs, les gens respectent cette consigne en attendant d’être vaccinés. Même ceux qui l’ont été le portent.
Si cette contrainte permettait d’être libres plus rapidement ? C’était le pari lancé au mois de juin 2020 par le président de la junte de l'Andalousie.
C’est comme porter un chapeau ou une casquette lorsque le Soleil plombe pour éviter l’insolation. Des masques. J’en ai toute une collection en tissus produits par ma voisine, de toutes les couleurs, à pois rouge et blanc, noir, beige, ceux de Noël et du jour de l’an à paillettes.
Ceux aussi de toutes les couleurs, fournis par les Chinois, eux mêmes! Les N95, FFP2.
Si c’est ça la condition pour garder les petits commerces, les cafés, les terrasses... ouvertes? FACILE! ESSAYEZ POUR VOIR ! ÇA MARCHE !
Un masque pour avoir le bonheur de circuler, de magasiner, de s'arrêter prendre l'apéro et tapas sur une terrasse sans masque assis, et remise sur le nez pour circuler ensuite, bien sûr.
Ce qui se passe en Andalousie n'est rien comparable aux photos que je reçois du Québec, des devantures de magasins, de cafés, de bars et restaurants, etc. Liquidation totale, fermeture, comme tout ceci est désastreux et on continue à aider les GAFAM à s'enrichir. Bref. Tout ceci est bien triste.
Ici en Andalousie, ça a été la politique gagnante pour un équilibre entre la crise sanitaire, l’économie et la vie sociale! Je l'ai dit à TVA - Matin, je l'ai écrit maintes fois, parce que c'était la meilleure décision prise avec couvre-feu progressivement levé.
J’ai passé un très bel hiver, en sécurité, à respirer l’odeur du varech et à admirer les marées. Être forcés de porter un masque franchement ! C'est un simple accessoire !
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