mercredi 5 mai 2021

Insoumission aux wokes. Non à la cancel culture !


Insoumission française, décoloniaux, écologistes radicaux, islamo-compatibles : Les véritables menaces. Le nouveau livre de Sonia Mabrouk pourrait s’appeler Insoumission tout court, et s’appliquer au Québec. 

Changez en cours de lecture le nom du pays, la France pour le Québec, et vous reconnaîtrez l’état des lieux. 

Comme vous distinguerez par ailleurs tous les pays occidentaux, qui font face actuellement à une déconstruction, et à une tentative malsaine de réécriture de l’histoire par les « wokes ».


Le Québec, après un peu plus de 400 ans d’histoire, n’a pas encore réussi son indépendance du reste du Canada. 

Le Canada, jeune pays multiculturaliste de 154 ans, où la multitude de cultures vit et se ghettoïse, forme un pays morcelé sans culture prédominante sur laquelle se rattacher, et où la « juxtaposition de cultures différentes » mène à privilégier les cultures d’origine. 

Ici le petit Maghreb, ici la Chine, ici l’Inde, etc. 


La France a, quant à elle, 2000 ans et plus d’histoire. C’est une civilisation entière que nous observons, dont nous envions le parcours, une histoire qui fait aussi partie de la nôtre de l’autre côté de l’atlantique, comme un jeu de miroir en miniature.


Nommer les choses

Sonia Mabrouk, aborde les nouveaux thèmes, qui s’immiscent dans les universités, les ONG, dans nombres d’associations qui ont pour mandat initial l’intégration dans cette riche civilisation, et font les délices des wokes : les néoféministes qu’elle qualifie de primaires, les écologistes radicaux, les fous du genrisme, les islamo-compatibles, les forcenés du multiculturalisme, les chocs internes de l’intersectionnalité et les menaces extérieures. 


Elle nous oblige au constat pour tirer la sonnette d’alarme qui doit retentir fort avant que ces minorités ne parviennent au pouvoir, qu’elles s'époumonent à dénoncer pour mieux remplacer.  


Cet essai dense arrive à point nommé. Ce portrait des sociétés occidentales empêtrées dans les méandres du racialisme, comme si bien décrit Mathieu Bock-Côté dans son nouvel essai La révolution racialiste et autres virus idéologiques, ou dans celui de l’écrivaine française Rachel Khan, identifié dans son livre Racée, n’est pas réjouissant, certes, drôlement réaliste mais pas que. 

Les deux, Rachel Khan et Mathieu Bock Côté, se sont retrouvés côte à côte dans un article de Paris Match. Pas étonnée non plus que Sonia Mabrouk et Bock-Côté se soient également croisés dans le Figaro.






Dès le début de la lecture du livre de Sonia Mabrouk, j’ai commencé à souligner les passages les plus significatifs puis, aux premières pages, j’ai pu me rendre compte que c’est tout le livre qu’il faudrait souligner à grand trait. 


Lire la suite sur le site du Journal de Montréal 

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