
Cette chronique a été publiée sur Droit-inc.
Je vous propose la lecture de ce recueil de nouvelles de l'avocat de la défense berlinois.
Ferdinand von Schirach est l'écrivain des faits divers. De ces drames humains qui n'ont pas retenu l'attention des médias ou si peu.
Il est le psychologue qui analyse, scrute les moindres indices chez les présumés coupables et chez les victimes, muni de son «petit livre de poche d'avocat», qui lui rappelle que «la défense est un combat, un combat pour les droits des accusés».
Avouez que votre curiosité d’avocat ou de conseiller juridique est déjà interpellée.
Dans ce recueil de 15 nouvelles: Coupables (Gallimard, 187 pages. 2012), l'avocat berlinois devenu écrivain nous raconte en filigrane ses premiers pas de juriste dans l'enceinte si sacrée d'une cour de justice. Ses réflexions dans les couloirs déserts ou encore la solitude dans laquelle il se retrouve après chaque plaidoirie ou chaque cause entendue, désespérée ou pas.
Une fois la première page tournée, aucun des univers dans lesquels vous plongerez le temps de quelques pages ne vous laissera indifférent.
La plume de l'écrivain allemand se déplace souvent du monologue intérieur vers le box des accusés, à celui des autres avocats, procureurs et toujours un va et vient entre la psychologie des coupables, des victimes, des juges ou de celle des enquêteurs - spécialistes, avant, pendant ou après les délibérations.
Chacune des nouvelles nous laisse,
nous, lecteurs, aussi perplexes que l'auteur ou les personnages qu'il encadre
si bien.
Le livre est un véritable coup de maître!
Un maître qui perd son innocence de jeune avocat au fil des pages.
Un maître qui sait. Qui observe. Qui ne peut affirmer hors de tout doute raisonnable :
Coupables!
Après avoir terminé cette lecture, vous vous précipiterez pour aller chercher son premier recueil de nouvelles Crimes (Folio., 257 pages. 2012), où le ton était lancé et la quête de transparence du jeune avocat évidente.
Dans la nouvelle « Changement d’heure», l’auteur - avocat atteste que la police, en effectuant son travail, part du principe qu'il n'y a pas de hasard... que l’évidence est ce qui est vraisemblable … les avocats, en revanche, cherchent une faiblesse dans l'édifice de preuves monté par l'accusation...
Le livre est un véritable coup de maître!
Un maître qui perd son innocence de jeune avocat au fil des pages.
Un maître qui sait. Qui observe. Qui ne peut affirmer hors de tout doute raisonnable :
Coupables!
Après avoir terminé cette lecture, vous vous précipiterez pour aller chercher son premier recueil de nouvelles Crimes (Folio., 257 pages. 2012), où le ton était lancé et la quête de transparence du jeune avocat évidente.
Dans la nouvelle « Changement d’heure», l’auteur - avocat atteste que la police, en effectuant son travail, part du principe qu'il n'y a pas de hasard... que l’évidence est ce qui est vraisemblable … les avocats, en revanche, cherchent une faiblesse dans l'édifice de preuves monté par l'accusation...
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