vendredi 5 septembre 2025

Voyage en Turquie : d’Istanbul à la Cappadoce

Quels souvenirs garde-t-on d’un premier voyage en Turquie ? Entre légendes d’Istanbul, splendeurs antiques et rencontres marquantes, Évelyne Abitbol raconte son itinéraire singulier dans le Petit Journal - Istanbul.


Istanbul, première rencontre avec la Turquie

Günaydin Türkiye !

 





Je ne sais pas si c’est la charge d’histoire qui anime ce pays ou si ce sont ses paysages sauvages et spectaculaires qui s’offrent devant nous à la vue de chacune des mers et des continents qui l’entourent, ou si ce sont les légendes qui font de ce pays un lieu mythique ? 

C’est assurément tout cela et bien plus encore.


Istanbul, première rencontre avec la Turquie


La tour de Léandre( Kiz Kulesi), symbole romantique d'Istanbul La fascinante tour de Léandre ou tour de la vierge, à l’entrée du Bosphore faisant référence à deux légendes, celle de la princesse mordue par un serpent et celle du héros mythique grec, Léandre, qui se noya en nageant  pour aller rejoindre sa fiancée, la prêtresse Héro.


J’imaginais une Turquie que j’alimentais au gré des séries que je visionnais pendant ma convalescence et au gré de mes lectures d’écrivains (Lady Montegu, Nerval, Chateaubriand, Gauthier, Flaubert, Pierre Loti… Agatha Christie) qui avaient fait l’expérience des deux courants qui ont précédé Istanbul : Byzance et Constantinople, certains après l’avoir traversée à bord de l’Orient-Express. 

  

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vendredi 11 avril 2025

 Nuit Andalouse au centre équestre de Torremolinos

En prenant les billets pour assister à cette nuit folle du Club Hipico El Ranchito, le centre équestre de Torremolinos, j’ai d’abord cru à un attrape-touriste et comme nous fêtions l’anniversaire d’une amie, j’ai pensé que ce serait un cadeau original à lui faire : un show flamenco équestre et un diner avec danseurs et chanteur de flamenco professionnels. Or, ce que nous avons découvert est tout sauf un attrape-touristes… 

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vendredi 14 juin 2024

Lettre adressée à Pascale Dery, ministre de l'Éducation supérieure - Non au boycott des universités israéliennes par les universités québécoises et canadiennes


 Cette lettre adressée à Mme Pascale Dery a pour but de sensibiliser la ministre de l'Éducation Supérieure du Québec de la dégradation de la recherche universitaire spécifiquement au sein des universités qui ont pris la décision de boycotter les universités Israéliennes. 

Le Réseau des professeurs canadiens engagés (RPCE, neca-rpce.org) est consacré à la lutte contre l’antisémitisme sur les campus tout en s’engageant fermement en faveur d’une véritable équité, de l'inclusion et de la promotion de la liberté académique et de la diversité des points de vue. Les professeurs croient fermement que cette action aurait des effets néfastes sur plusieurs fronts. 

Le RPCE est une organisation non partisane regroupant plusieurs centaines d'universitaires juifs et non juifs de 42 universités et collèges du Canada y compris du Québec. 





NECA - RPCE 
204-78 George St Ottawa, Ontario K1N5W1 Canada 
neca.rpce@gmail.com 

Adressée à 

Ministre Pascale Déry 
Ministère de l'Enseignement supérieur 
1035, rue de la Chevrotière, 16e étage Québec (Quebec) 
G1R 5A5 Telephone: 418-781-6500 
ministre_mes@mes.gouv.qc.ca 

Le 14 juin 2024

 Chère Ministre Pascale Déry,

 Je vous écris aujourd'hui pour exprimer notre inquiétude profonde concernant les récents appels à la rupture des liens avec les universités israéliennes. En effet, certaines universités québécoises ont adopté ou envisagent d'adopter un boycott contre les institutions académiques israéliennes. 

Par exemple, l’UQAM a signé un accord avec les occupants du campement demandant un cessez-le-feu sans condition menaçant ainsi la liberté académique en prenant une position politique. 

De plus, des motions adoptées par des syndicats de professeurs, comme à l'Université de Montréal pour le boycott d’Israel et en faveur du mouvement BDS, un mouvement condamné par le parlement canadien en 2016, démontrent une tendance inquiétante. 

En tant qu'organisation, le Réseau des professeurs canadiens engagés (RPCE, neca-rpce.org) est consacré à la lutte contre l’antisémitisme sur les campus tout en s’engageant fermement en faveur d’une véritable équité, de l'inclusion et de la promotion de la liberté académique et de la diversité des points de vue, nous croyons fermement que cette action aurait des effets néfastes sur plusieurs fronts. RPCE est une organisation non partisane regroupant plusieurs centaines d'universitaires juifs et non juifs de 42 universités et collèges du Canada y compris au Québec. 

Nos membres sont préoccupés par l'augmentation de la haine, des préjugés et de la discrimination antijuifs sur les campus universitaires canadiens. 

Permettez-nous de détailler nos préoccupations. 

Premièrement, un principe fondamental de toute action en faveur des droits de l'homme est de respecter l'égalité de toutes les personnes. Le boycott des institutions israéliennes reconnaît clairement la souffrance des Palestiniens qui ne sont pas citoyens d'Israël mais ignore la souffrance des Palestiniens, citoyens Israéliens ainsi que celle des autres Israéliens. 

Il ignore délibérément et de manière impensable les 1400 familles, hommes, femmes et enfants massacrés, brulés vif, violées et torturés par le Hamas le 7 octobre, ainsi que les centaines de civils incluant des bébés (9 mois), des enfants, des femmes et des personnes âgées cruellement arracher de leur maison et détenus en otage par le Hamas, torturés et violés, sans aucune information sur leur sort et sans aucun droit de visite ou intervention d'organisations comme la Croix-Rouge. 

Ces otages, détenus depuis 245 jours, incluent des juifs Israéliens, des Arabes Palestiniens citoyens Israéliens ainsi que des citoyens Thaïlandais. Leurs familles vivent un calvaire continu, privées de nouvelles et d'espoir. Ignorer délibérément l'enlèvement et l’assassinat de citoyens israéliens ainsi que les crimes contre l’humanité commis jusqu’à ce jour par le Hamas contre la population civile israélienne, c'est ignorer les principes fondamentaux des droits de l'homme. 

De plus, il est essentiel de noter que pendant les mois d'octobre, novembre et décembre, des centaines de milliers d’enfants israéliens ont été privés d'accès à l'éducation en raison des attaques et bombardements incessants de missiles par le Hamas sur les villes et villages israéliens visant à tués les civils israéliens incluant les enfants. 

Ce n'est que l'entrée militaire des forces Israéliennes dans Gaza et la destruction des stocks de missiles du Hamas par Israël qui ont mis fin à cette privation d'accès ainsi qu'à un danger mortel constant et traumatisant. Aujourd'hui encore, plus de 80 000 Israéliens juifs et musulmans sont réfugiés dans leur propre pays, chassés de leurs communautés à la frontière nord d'Israël à la suite du péril imminent résultant des bombardements incessants du Hezbollah. Leurs enfants sont privés d'accès à l'éducation depuis des mois et traumatisés. 

Des campus universitaires israéliens comme le College Tel-Hai ont été contraints d’évacuer et de fermer, et des campus comme celui de l'université de Bar-Ilan à Safed et le Western Galilee College à Acre ont eux aussi été soumis à des bombardements incessantes du Hezbollah visant à assassiner la population civile Israélienne. Dans tous ces collèges, Israéliens (Juifs et Arabes) étudient côte à côte, avec un nombre substantiel d'étudiants de chacune de ces communautés. 

Envisager le boycott d’institutions académiques Israéliennes, sous prétexte de protéger les droits des Palestiniens, en reviendrait à ignorer la violation des droits de tous ces étudiants. 

Deuxièmement, couper les liens avec les Universités en Israël nuit directement aux Palestiniens. Pour assurer un avenir meilleur aux habitants de Gaza, il est crucial d'éradiquer le Hamas, classé comme organisation terroriste par une trentaine de pays dont l’Union Européene et le Canada. 

Le Hamas, avec ses alliés du Jihad islamique, commet des crimes contre la population de Gaza, comme en témoigne l'incident de l'hôpital Ahli et l'incendie dans le camp de tentes de Rafah causé par le stockage d'explosifs. 

Le Hamas s'est aussi engagé ouvertement à répéter et perpétrer ses crimes contre l'humanité jusqu'à ce qu'Israël soit totalement annihilé. Ignorer l'utilisation cynique des Gazaouis par les dirigeants du Hamas, ainsi que les crimes contre l’humanité perpétrés contre les civils Israéliens (Juifs et Palestiniens) revient également à ignorer les principes fondamentaux du droit humanitaire international. 

Troisièmement, la rupture des liens avec les Universités Israéliennes menace la liberté académique et aura un impact négatif sur l'économie québécoise. L'enseignement de la démocratie et des droits de l'homme est au cœur de la mission éducative des institutions israéliennes. Grâce à notre système d'enseignement supérieur, nous sommes fiers de noter que les Palestiniens Israéliens ont atteint des positions notables dans divers domaines, allant du droit et de la médecine aux arts et à la haute technologie. 

Malgré les difficultés, nos universitaires restent fermement engagés pour la paix, la coexistence et le respect du droit humanitaire international. Affaiblir les Universités Israéliennes et leurs chercheurs par des boycotts académiques menace les fondations démocratiques d'Israël et la communauté qui s'efforce de défendre les droits de l’homme et de promouvoir l’inclusivité. Les boycotts favorisent la division et l'hostilité au lieu de promouvoir le dialogue constructif et la compréhension culturelle, exacerbant les conflits et réduisant les opportunités de résolutions pacifiques par les échanges éducatifs et culturels. 

Le concept fondamental de l'Universalité de la Science, défendu par le Conseil International des Sciences, souligne que la coopération mondiale et l'échange de connaissances sont essentiels au progrès scientifique. La rupture des liens avec les Universités Israéliennes risque de fracturer cet esprit de collaboration qui sous-tend la recherche scientifique, contredisant ainsi l'éthique de l'universalité et menaçant de freiner la poursuite collective du savoir et de la compréhension. Les boycotts académiques non seulement minent les normes éthiques mais mettent en péril la liberté académique, qui est la pierre angulaire de l’échange et du progrès intellectuel. 

Préserver cette liberté est essentiel pour l'avancement de la société, car elle protège le bien-être collectif. 

En la soutenant, nous cultivons un climat propice à la diversité intellectuelle et à la responsabilité, éléments cruciaux pour le développement sociétal et l'innovation. 

Comme vous le savez, cette valeur fondamentale de l'académie est inscrite dans la loi québécoise sur la liberté académique. En adoptant ce projet de loi, le gouvernement québécois reconnait que l'autonomie et la liberté académiques sont essentielles pour que les universités accomplissent leur mission. Il affirme également qu'il est crucial que ces établissements offrent une formation de qualité dans un environnement favorable à l'apprentissage, à la discussion et aux débats. 

Les boycotts académiques étouffent la diversité intellectuelle dans le discours académique, sont contre-productifs et injustifiables sur les plans éthique et pratique. L'économie québécoise profite des partenariats internationaux, et les relations avec les institutions israéliennes sont particulièrement fructueuses dans les domaines de la haute technologie, des sciences de la vie et de l'ingénierie. 

Les chercheurs québécois bénéficient également de ces collaborations, qui souvent mènent à des avancées scientifiques et technologiques cruciales, renforçant ainsi notre propre communauté académique et économique. 

En mettant fin à ces liens, les universités québécoises risquent de perdre des investissements, des opportunités de partenariat et des talents qui enrichissent nos respectives sociétés et économies. De plus, il est essentiel de reconnaître les efforts considérables des Universités Israéliennes en matière d'équité, de diversité et d'inclusion. 

Ces institutions sont engagées dans la promotion de la diversité sur leurs campus, offrant des opportunités égales à tous les étudiants, quelle que soit leur origine. 

De nombreux programmes sont mis en place pour soutenir les minorités, y compris les étudiants Arabes Israéliens et autres groupes marginalisés, afin de garantir leur succès académique et professionnel. Par exemple, des programmes de soutien pour les étudiants Arabes, des initiatives de dialogue interculturel et des efforts pour recruter et soutenir les femmes dans les domaines STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) sont largement répandus. 

En reconnaissant et en soutenant ces efforts, les Universités Israéliennes sont fières d’encourager et de promouvoir une culture de respect et de collaboration qui transcende les frontières politiques et culturelles. 

Enfin, je vous demande de bien vouloir examiner avec la plus grande attention les manières dont la loi sur la liberté académique pourrait être gravement violée par l'accord à l’UQAM et par les syndicats de professeurs. 

Il est crucial que nous continuions à promouvoir la coopération académique internationale, essentielle au progrès scientifique et social. Il est donc impératif de prendre des mesures urgentes pour protéger les institutions académiques et garantir que la liberté académique soit respectée et préservée. Je vous remercie de votre attention à cette question cruciale. 

Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes salutations distinguées, 

La direction du Réseau des professeurs canadiens engagés (neca.rpce@gmail.com) 


avec Dre Pascale Benoliel, professeur agrégé 
Commissaire à la diversité, à l'équité et à l'inclusion, 
Chef de l'unité des affaires internationales, 
Chef du programme de leadership, de développement organisationnel et de politique, Faculté d’éducation, 
Université de Bar-Ilan, Israël

dimanche 10 mars 2024

Le rendez-vous annuel de Carolina : le tango argentin sur la Costa del Sol

 

Comme chaque année, au début du mois de février, Carolina Aguilar Sáez, organise pour la communauté tango de la Costa del Sol et au-delà, un week-end de tango argentin dans un hôtel de la côte. Cette année, c’est au Sunset Beach club Benalmadena qu’elle a jeté son dévolu, en débutant le week-end le jeudi 1er février au matin et en le terminant le lundi 5 février 2024 au soir. 




mardi 7 novembre 2023

La Haine des Juifs tout court !

Ce texte a été envoyé aux médias traditionnels, La Presse, Le Journal de Montréal et le Devoir. Aucun des trois ne l'ont publié. Nous avons fini par le publier sur mon blogue alors qu'il avait été écrit au moment de l'attaque par le Hamas de leur propre hôpital à Gaza. 

Le monde traverse une période trouble provoquée parl’attaque sanguinaire surprise du groupe terroriste palestinien Hamas, survenue le 7 octobre 2023, en IsraëlNous sommes conscients que le terrorisme de type djihadiste, qu’il soit du Hamas, de Daesh (du groupe terroriste État Islamique)du Hezbollah ou de toutes autres organisations sectaires du même type, mène à une impasse ontologique. 

Radicalisation islamiste

À regret, mais avec lucidité, nous constatons qu’il y a une radicalisation islamiste qui tente de s’incruster ici-même à Montréal, au Québec et au Canada, particulièrement lors de certaines manifestations en soutien aux Palestiniens. 

 

Sur l’épineuse question du conflit israélo-palestinien, le climat social semble être une source d’inquiétude propice à des dérapages qui vont bien au-delà des graffitis haineux. Ces derniers, nous ne les regardons plus. Nous en sommes témoins et nous le déplorons chaque jour davantage. La cause palestinienne ne doit surtout pas servir d’exutoire ou d’excuse à la haine dans notre démocratie libérale pluraliste. 

Plus précisément à la haine larvée contre les Juifs en prenant pour prétexte l’antisionisme alors que l’effroi et la terreur qui ont précédé les massacres en Israël ont été à l’image même des premiers pogroms du début de la Seconde guerre mondiale où l’antisémitisme avait atteint son paroxysme.

Rappelons simplement que la Charte du Hamas appelle clairement à la destruction de l’État d’Israël en instrumentalisant le fameux faux antijuif Protocoles des Sages de Sion pour galvaniser sa base, où antisionisme et antisémitisme, sconfondent pour arriver à mettre en application l’anéantissement d’Israël et l’éradication des Juifs sur terreconformément au dernier appel du chef de l’organisation terroriste du Hamas de son fief au Qatar.

Rupture pour Montréal ? 

Nous pourrions essayer d’argumenter un peu plus sur le développement de l’idéologie islamiste qui peut déborder dans une hostilité aux communautés LGBT et aux droits des femmesOr, ce qui nous préoccupe et qui devrait en préoccuper plus d’un, c’est que nous vivons dans une ville accueillante qui est maintenant profondément en deuil et qui contient en développement, des éléments propices à la terreur.

Le monde regarde Montréal et le Québec comme des lieux où il fait bon vivreNous sommes des témoins navrés qu’une rupture évidente a eu lieu lors des premières heures qui ont suivi l’effroi par des manifestions anti-Israël des derniers jours où le massacre de civils, massacre ciblant activement des innocentsa été célébré. 

Le droit des Palestiniens

Il n’est pas question de condamner en bloc tous ceux qui veulent défendre les droits des Palestiniens lors d’une manifestation pacifique à Montréal. Cependantil y a une ligne rouge à ne pas franchir, par exemple les appels à l’intifada violence armée - contre des Juifs. Notre tissu social a été entaché par des discours haineux de nature profondément étrangères à nos valeurs. 

Dès les premières heures qui ont suivi le massacre de civils en Israël, les réseaux sociaux du monde entier se sont déchainés et les appels au soutien aux Palestiniens, sans tenir compte du fait que ces soutiens étaient interprétés comme des soutiens au Hamas, ont déferlé, enflammés parceux des élus et des officiels. 

Or, ces appels n’étaient pas des cris pour le soutien au peuple palestinien et fort heureusement, nombre de musulmans de Montréal l’ont compris. Ces cris étaient dirigés pour soutenir le massacre qui a eu lieu simultanément dans la fête rave ou des milliers de jeunes de toute confession s’étaient réunis pour la paix et danser pour la Simha Torah, et dans les kibboutz de Réïm, de Be’eri et de Kfar où des centaines de familles, femmes et enfants enlacés, bébés et vieillards ont été massacrés, violés, brûlés vifs, démembrés ou pris en otage vers Gaza.



Ces otages servant de boucliers humains comme par ailleurs la population civile palestinienne elle-même d’où sont envoyés les roquettes, les écoles, les hôpitaux et autres infrastructures connexes

Nous sommes témoins que des citoyens montréalais cèdent à la propagande antisioniste, antisémite, anti-Israël et descendent dans les rues allant jusqu’à scander « Israëlterroriste ». Ce ne sont pas des géopoliticiens ni des experts du Moyen-Orient, ni même des élus. Ce qui est inacceptable voire extrêmement irresponsable est que la mairesse de la ville, Valerie Plante, jette de l’huile sur le feu en ne nommant pas les choses par leurs noms ou en cédant à la désinformation. 

Dès les premières heures du massacre, elle écrivait :

 

L’Organisation des Nations-Unies, l’Union Européennepour ne nommer que ces organismes ou les pays tels que les États-Unisle Canada, etc. ont clairement identifié, le Hamas, organisation terroriste. Mais pour la mairesse de Montréal, c’est une organisation militaire qui a attaqué Israël 

 

Non contente de mal nommer les choses, elle n’a exprimé aucun mot de compassion ni de soutien envers le massacre de civils israéliens, alors qu’Israël n’avait pas même encore riposté au carnage innommable qui a eu lieu sur son territoire. Elle rajoutait dans le même tweet ou X envoyer sa solidarité aux populations israéliennes et palestiniennes les mettant sur le même plan de terreur.

 

Et pour poursuivre sur sa lancée de mal nommer les choses et de céder à la propagande du Hamas, elle s’empressait, il y a quatre jours de Twitter (ou de Xer) en condamnantIsraël pour l’attaque sur l’hôpital Al-Ahli Arab à Gaza alors que quelques heures plus tard, la source de cette attaque a été démentie avec preuves visuelles et sonores par Israël, par le Pentagone, par le Canada et par les médias éthiquement responsables. Il en reste!

 

La mairesse de Montréal n’a pas même eu la décence d’effacer ses erreurs fondamentales. Elle a persisté et signé, si bien que des manifestants rencontrés mentionnait « même la mairesse de Montréal est avec nous. » 

 

Il y a des bévues qui contribuent à alimenter la haine antisémite sous couvert d’antisionisme sans tenir compte de la concorde entre les citoyens. 

 

Ces dérapages imposent un sérieux examen de consciencedoublé d’une connaissance approfondie de l’histoireÀ la Ville, il y a lieu de revoir les paramètres décisionnels et communicationnels pour offrir une sécurité et une cohabitation pacifique de TOUS les citoyens de Montréal.

 

Cette lutte contre le Hamas est une lutte contre les terroristes partout où ils se terrent dans le monde. Le terrorisme sévit à l’échelle internationale, il n’est pas réduit au Moyen-Orient. 

 

Pour notre bien commun, il est crucial de bien nommer les choses, de condamner et de cesser de faire l’apologie de la terreur en cédant à des propagandes douteuses.  

 

Signatures :

Évelyne Abitbol, ex-conseillère spéciale à la diversité Assemblée nationale du Québec.

Pierre Brassard, écrivain

Jacques Brassard, ex-ministre du Parti Québécois

Natania Étienne, écrivaine et enseignante

Luc Granger, Ph.DProfesseur émériteDépartement de psychologieUniversité de Montréal

Frederic GrenierPolitologue

Léon Ouaknine, Essayiste, ex-membre du Conseil interculturel de Montréal

lundi 6 novembre 2023

Je suis juive

 Parce que les Juifs respectent leurs morts et leurs familles , ne veulent pas les exhiber, aussi peu de vidéos ont circulé et ont été diffusées de l’horreur et des massacres que les animaux sauvages ont provoqués. Nous, les journalistes en avons reçu, vu, visionné depuis des semaines. 

Peu d’humains, mais le sont-ils ? 

Peu d’humains peuvent commettre ce type de crimes à froid. Seules des têtes brûlées, malades, entraînées, embrigadées, endoctrinées sont capables de tels actes. 

Et vous, manifestants, vous appuyez de tels actes et êtes prêts à lyncher un homme qui tient une pancarte dans vos manifestations pour dénoncer le Hamas comme organisation terroriste afin de soutenir réellement les Gazaouis. Ouvrez les yeux! Les Palestiniens ont besoin de votre lucidité pas de votre aveuglement dogmatique et de votre défoulement collectif. 

Berlin 1938 

Des milliers de gens pour soutenir les nazis, la haine déchaînée, comme en ce moment, avaient défilé dans les rues de Berlin en 1938, avant la seconde guerre mondiale qui a entraîné la mort de 6 millions de juifs et 60 millions de pertes humaines collatérales à travers le monde. 

Avaient-ils raison ? L’histoire nous a démontré l’inverse. 

Voici une courte vidéo éditée et raccourcie (sur Twitter ou X) pour ne pas souiller une deuxième fois les cadavres, protéger les parents, familles et amis comme le veut la culture juive. Accrochez-vous et cessez de céder à la propagande islamiste. 

La barbarie a déjà commencé ailleurs qu’en Israël. Qu’il soit affichée ou non, 

l’antisémitisme a toujours existé et existera toujours. Malheureusement. C’est ainsi. Nous les Juifs vivons avec. 

Posez-vous la question de ce qui motive vos rassemblements? Vos problèmes économiques? L’endoctrinement? Vos croyances religieuses? De mauvaises interprétations des livres? Votre religion? Votre radicalisation ? Alors que vous vivez dans un pays démocratique où les institutions publiques organisées vous protègent. Manifestants pour soutenir le Hamas, vous êtes le déshonneur de votre pays et les autres, immigrants et enfants d’immigrants, vous déshonorez les pays qui vous ont accueillis pour que vous, parents, et vos enfants aient un meilleur avenir que le vôtre.

Traduisez le texte qui accompagne cette vidéo (sur Twitter ou X). 

Si votre humanité n’est pas interpelée alors VOUS ÊTES PARTIE PRENANTE DU MASSACRE.

https://x.com/evelyneabitbol/status/1721130808717479975?s=61&t=iq1pmWn4oTTTjUAqdHLodA




vendredi 3 novembre 2023

Nous ou Eux

 Comme il ne sert à rien d’envoyer des lettres aux journaux lorsque l’on défend Israël ou que l’on défende une certaine paix…

J’ai vu passer une affiche qui disait à peu près ceci: VOUS SAVEZ POURQUOI VOS AMIS JUIFS INONDENT LES MÉDIAS SOCIAUX DE MESSAGES ET DE PHOTOS? PARCE QU’IL Y A 80 ANS, ILS SE SONT TUS! 

 J’écris depuis 1 an la vie de ma grand-mère juive palestinienne que je n’ai jamais connue. Née à Jérusalem en 1892, retournée dans sa ville natale, dans sa maison retrouvée, qui avait été sauvagement subtilisée par les arabes à la mort de son père rabbin. Je pense à elle, seule, morte loin de la famille, et enterrée à Jérusalem en 1962. 

Depuis le 7 octobre 2023, je n’ai pas écrit une ligne sur elle. Je suis attristée, émue, dégoûtée, profondément heurtée par certains commentaires de soi disants amis… par le silence d’autres, par les amis des terroristes conscients et inconscients, je pense au pogrom du 7 octobre 2023, aux familles, aux mères, aux femmes, aux pères, aux hommes, aux enfants, aux bébés assassinés, aux vieillards, aux otages, aux familles endeuillées, aux membres de ma famille au front, au pays meurtri et aux boucliers humains gazaouis. 

Je pense à ce petit pays, Israël, encerclé par les pays arabes, je pense à ses soldats qui défendent la nation en même temps qu’ils sont le rempart pour la menace réelle qui pèse sur les pays occidentaux. Je paralyse. Je ne parviens pas à écrire une ligne de plus des 131 pages sur l’exode de ma grand-mère juive palestinienne qui avait fui les violences près de la porte de Damas à Jérusalem pour se retrouver en exil au Maroc en 1902. 

Message aux terroristes: renvoyez les otages chez eux. Ils ne sont plus monnaie d’échange ni boucliers humains. Ils sont votre porte de salut. Votre image reluira à nouveau et les millions des Nations-Unis, d’Amnistie, etc. recommenceront à pleuvoir dans vos comptes bancaires. Vous aurez encore réussi à passer pour des victimes. 

Ce qui se joue en Israël aujourd’hui, c’est nous ou eux! Aussi simple que cela! 

Et lorsque j’écris Nous, ce n’est pas uniquement aux Juifs que je m’adresse.