lundi 8 novembre 2010

Autocritique possible des journalistes québécois?

Voici ce que m’écrivait un ami, qui a longtemps vécu au Québec et qui est retourné vivre en France.
Dans son éditorial fleuve daté du 4 novembre 2010, Eric Fottorino, directeur du journal Le Monde, effectue un retour – aux antipodes de la complaisance – sur le passé de cette véritable institution journalistique. Dans le contexte du rachat-refinancement de cette réputée icône médiatique – après une crise financière qui a sérieusement menacé sa survie –, il esquisse quelques lignes de force garantes d’un certain avenir du Monde.
Un passage de cet étonnant éditorial m’a particulièrement frappé. Il témoigne d’un niveau de candeur que seuls les plus forts et les plus nobles – ceux pour qui l’honnêteté intellectuelle prime en tant que valeur fondamentale – peuvent sans doute se permettre d’exprimer publiquement sans subir les hypocrites foudres courroucées des faux pontifes bien-pensants de sa confrérie.