jeudi 26 mars 2020

La Transformation

J’ai toujours aimé le silence des matins. 

Une autre page s’ouvre. 

Un café bien au chaud. 

Je me sens privilégiée. 

Je pense aux réfugiés dans les camps, aux prisonniers politiques agglutinés dans les prisons, je pense aux femmes qui accouchent en ce moment, à celles qui subissent la violence conjugale augmentée par le confinement, à leurs enfants. Je pense à vous au Québec... et à mes nouveaux compatriotes de confinement, les Espagnols et les Européens... et les autres!


La mer est déchaînée comme si, grâce au vent intense et à la réduction de GES, elle respirait enfin! Personne ici ne l’avait vue aussi grosse aussi longtemps. Elle est presque toujours comme une tache d’huile dans cette crique habituellement.

Si je m’étais écoutée, je serai à mon 12ème jour de confinement. Sans symptômes.
Là je repars à 0. Donc jour 1 - Même si je portais des gants, un masque et beaucoup / toutes les précautions précédemment décrites.


Parce que je suis allée pour rien à l’aéroport hier. Comme le suggérait l’ambassade par courriel. Dommage. Erreur!


Je ne bouge plus et je me transforme en statue de sel. 😉




lundi 9 mars 2020

Il y a trop de monde qui ont besoin de mots!


L’écrivain public - Saison 3  

Souvenir

Mon grand-père maternel exerçait ce plus vieux métier du monde au Maroc à Casablanca, Écrivain public. Mon plus vieux souvenir, car il a été lié au métier que j’ai exercé plus tard, était celui d’un homme corpulent, installé derrière une grande machine à écrire déposée sur un pupitre d’écolier, entouré de dictionnaires dont les couvertures annonçaient les couleurs des drapeaux de certains pays. Mon grand-père était un érudit. Un cabaliste m’ont confirmé certains. Il écrivait le français, l’arabe, l’hébreu (en arabe), l’allemand, l’espagnol, le portugais… Les gens du quartier savaient où le trouver au coin de la rue Jean-Jacques Rousseau et de la rue Lacépède dans le quartier de la Place Verdun à Casablanca. Je revoyais une dizaine de personnes debout devant lui, faisant la file, une enveloppe à la main ou encore retenant un enfant par la main. Mon grand-père, Baba Salomon, écrivait des lettres, des réponses aux courriers administratifs, remplissait des formulaires d’extraits de naissance, des documents légaux, des plaintes, etc. Il écrivait même des lettres d’amour!

C’était mon premier contact avec cet objet si précieux : la machine à écrire. Je la cherchais partout dans la maison de mes grands-parents, pour simuler les gestes d’écriture de mon grand-père. Et plus je vieillissais, plus il cachait sa machine en hauteur toujours plus haut pour ne pas que je m’amuse à finalement coincer les lettres à force de taper si vite pour l’imiter.

L’écrivain

Or, lorsque Michel Duchesne m’a parlé du métier qu’il a exercé, de son livre et de la série l’Écrivain public, ce sont ces souvenirs heureux qui me sont remontés à la surface.

Chacun le sait ou l’a vécu ! Lorsque nous craignons le pire, nous prenons la fuite. C’est ce que j’ai fait le 2 octobre 2018, lorsque le résultat des élections provinciales était tombé en même temps que des collègues dédiés, impliqués dans leur milieu au-delà du possible.

L’un d’entre eux était Michel Duchesne que je venais de connaître au début de la campagne électorale. Un être généreux, un écrivain fabuleux qui réussit le tour de force de décrire dans ses romans des ambiances réelles, des personnages vrais; un dialoguiste comme il en existe peu en ce temps de l’utilisation du langage télégraphique virtuel.
 Un écrivain, témoin des problématiques, vécus dans notre société où les plus démunis se retrouvent trop souvent sans voix.

Connaissant mon amour pour la Costa Del Sol – Andalousie, Michel Duchesne m’avait offert spontanément son dernier livre La Costa des Seuls. J’en ai étiré la lecture pour ne pas laisser partir les personnages et les voir se retirer trop vite de ma vie.
J’aurais voulu continuer d’accompagner la leur. C’est cette atmosphère que j’ai retrouvée avec l’Écrivain public.

J’avais perdu ce goût du Québec que je ne reconnaissais plus. Vendredi soir, sur la scène du Quartier latin - Odéon, pendant la présentation du film/épisodes de l’Écrivain public, je retrouvais ce goût. Enfin! Après un an et demi de départs, de retours ratés et d’exils.

La websérie

Je retrouvais ce goût dans le milieu communautaire de la cuisine collective d’Hochelaga-Maisonneuve où se déroule la saison 3 de l’Écrivain public.  

« Il y a des mots qui dérangent et il y en a d’autres qui sauvent aussi. Puis, s’ils peuvent sauver, on s’en fout qu’ils dérangent. »

Cette phrase coup de poing énoncée par la comédienne d’origine haïtienne Marité Mireille Metellus nous rappelle que déranger veut aussi dire toucher les maux et les guérir.  

L’écrivain public, Saison 3, présenté vendredi 6 mars 2020 aux Rendez-Vous Québec Cinéma fait partie de ces films qui dérangent. C’est un film mis en abyme, le film dans le film, le livre dans le livre ouvert vers un labyrinthe dans lequel on pénètre sans connaître le chemin vers la sortie ou alors qui mène vers l’entrée d’un univers méconnu, celui de la pauvreté que l’on cache.

L’enchâssement de l’histoire nécessaire, celle d’un écrivain public qui s’investit tant dans son travail au secours des analphabètes, qui le consultent, qu’il en devient le confident, l’ami, le sauveur, celui qui touche tant de monde que finalement, son métier n’en est plus un mais devient une orientation et une manière de vivre.



Il y a cette mise en abyme du film mais une autre pour le comédien, personnage central du film, Emmanuel Schwartz, qui affirmait, lors d’une entrevue prémonitoire accordée en 2017 à Matthieu Lévesque de l'Agence QMI et reprise par TVA – Nouvelles, que pour lui, « l’écriture est une curiosité. Ça fait changement de la rigueur très exigeante que demande le théâtre. L’écriture me permet de faire une plongée à l’intérieur de moi-même. Dans mes écrits, je questionne plusieurs choses, comme mon métier, le désir d’être connu ou moi-même. Ça frôle parfois l’égocentrisme, mais l’écriture me permet cette réflexion. »

Note dissonante 

Toutefois, une note dissonante dans la saison 3 : une femme voilée pour représenter les Musulmanes. Les femmes musulmanes du Québec et d’ailleurs dans le monde se battent contre cette fausse représentation.

Les personnages

On s’attache aux personnages plus vrais que nature :

« Ce sont des personnages à fleur de peau et on est dirigé sans artifice, le plus près possible de nous-mêmes. Des fois, on met le texte dans nos mots, les scènes sont improvisées, ne sont jamais fermées et dans lesquelles on peut mettre du nôtre. L’exigence, c’est d’être vrais! Juste d’être comme du monde ordinaire. Tu ne peux pas jouer quand tu es avec du monde ordinaire parce que tu décales tout de suite. Il faut être le plus possible proche en disant les mots qui sont proches de soi et en général tu ne peux pas te tromper. »

Ces mots sont ceux de l’attachante Mina incarnée à l’écran par la non moins attachante comédienne Louise Bombardier.

Et dans ce film/série, il n’y a aucun décalage.


Chacun des comédiens que l’on voit apparaître puis disparaître de l’écran mériterait une reconnaissance nationale et internationale. Et chacun d’eux représente une problématique : le communautaire, la déficience mentale – Jojo incarnée par Sandrine Bisson. Prodigieuse et grandiose! la prostitution et le crack - Annie, Élisabeth Locas – impressionnante ! Steeve, Julien Deschamps Jolin, son « pimp » épeurant ! l’éducation, l’adoption, la drogue, la mère monoparentale, le père monoparental, les ados, l’aide médicale à mourir, la solitude, les centres pour femmes violentées, etc.

Et chaque moment vient nous rappeler le manque de ressources dans ces domaines.

Une écriture et une réalisation magistrales!
Le ton et les mots sont si justes (Michel Duchesne et Éric Piccoli), la caméra si intime (Philippe St-Gelais, Suzel D. Smith), la musique omniprésente et discrète (Joseph Marchand) le montage (Justin Richard-Dostie) si fluide que notre rôle de téléspectateur en devient un de participant à cette communauté au point où l’on a presque envie de les interpeler et de faire partie de leur vie, aussi difficile soit-elle!  Parce qu’ils sont imbibés de tendresse et de douceur!

Et on reprend les saisons manquées de l’Écrivain public juste pour rester encore, un peu plus longtemps, en présence de ces généreux personnages. 

C’est ça une famille! affirme Luc Senay qui représentait le boss du Centre, venu à la rescousse de son ex-directrice bourrée de talent, brillante – dont la vie a basculé, une femme victime de violence conjugale par… une autre femme!



Et c’est à cette vraie famille qu’on a envie d’appartenir! Malgré…







Bande annonce :





Notes sur l'analphabétisme:

 Ajout encadré de bas de texte :
Selon l’observatoire des inégalités en 2014 : l’analphabétisation dans le monde : 800 millions d’adultes sont analphabètes dans le monde, soit 16 % de la population mondiale. 410 millions vivent en Asie et 190 millions en Afrique subsaharienne.

Au Québec, selon la Fondation pour l’Alphabétisation : Au Québec, une personne sur cinq, soit 19 % de la population, est susceptible de se retrouver dans une situation où elle éprouvera de grandes ou de très grandes difficultés à lire et à utiliser l’écrit. 






mardi 17 décembre 2019

Le plus beau métier du monde !



Voilà que ce matin, devant mon premier café, je retrouve un message très court d'un journaliste qui couvre le parlement européen, me rappelant à l'ordre.

Ma biographie sur twitter se lisait comme suit avant que je ne la change sur sa suggestion  : journaliste à la retraite et il y a quelques années : ex-journaliste imbibée de littérature.

Or, le collègue m'indique avec justesse qu'il est impossible qu'un ou une journaliste soit à la retraite.

Que «c'est comme un justicier qui, même à la retraite, les affaires le suivent et ceux qui détestent la démocratie n'arrêteront pas leur haine à la retraite. »

Ce rappel à l'ordre, au moment de prendre mon premier café, a été un baume sur le coeur tant j'ai toujours pensé que lorsqu'on a touché à ce métier, de près ou de loin, le plus beau du monde, à mon humble avis, on ne peut penser qu'un jour ou même une heure, nous pourrions prendre notre retraite.

Et ce journaliste avait raison. Je n'ai cessé d'exercer mon métier, même lorsque j'ai travaillé en politique. Les stratégies préparées, les textes que nous fournissions, les discussions internes étaient emprunts d'une orientation journalistique presque éditoriale.

C'était ainsi que je le vivais, ainsi que je sentais chacune de mes interventions et chacune de mes suggestions de révisions de discours, de communiqués ou d'orientation.

Bien entendu, il arrivait que certains tentent, lors de rencontres, de dérouter mes propos, de me déstabiliser en analysant «ma manière de m'exprimer si passionnée à la Méditerranéenne» ou «mon écriture calligraphique si bizarre.»

C'était le prix à payer d'être une femme, membre de la diversité culturelle et de surcroit ex-journaliste. Et mon regard sur la personne était de l'interpréter comme étant issu de «la ligue du vieux poêle ou celle de l'esprit de clocher de Québec». Il perdait toute crédibilité à mes yeux.

Ce matin, je me suis souvenue d'un journaliste africain de passage à Radio Canada, lors de mes premières journées de travail à l'émission le Point, il y a plusieurs années. Il y avait un photographe qui était venu prendre des photos de Michaelle Jean et de moi-même pour son exposition portant sur les femmes journalistes de la diversité montréalaise.

Nous étions alors Michaelle Jean et moi-même, la risée de certains de nos collègues qui ricanaient en disant: admirez les futures Madeleine Poulin!

J'avoue que nous avions été toutes les deux blessées par ces propos. Mais comme nos bureaux se jouxtaient alors, nous avions décidé de former une solidarité immuable.

Je reviens donc à la visite du journaliste africain qui était venu discuter avec le rédacteur en chef ou le chef recherchiste de l'absence de couverture journalistique québécoise sur l'Afrique, tout un continent négligé à la télévision d'état et de surcroit à l'émission d'Affaires publiques la plus écoutée.

Il faut dire que les émissions d'Affaires publiques n'envahissaient pas les écrans à l'époque avant la chaine d'information continue.

En entendant les ricanements et les moqueries, le journaliste nous avait marmonné, pour ne pas être entendu des autres, Omertà oblige : «ça ne fait que commencer. Attelez-vous bien! Attachez vos ceintures ou vos tuques! Lorsque vous voudrez sortir la tête de l'eau, on vous l'enfoncera bien profondément dans les eaux et vous finirez par vous noyer et abdiquer. C'est le lot des immigrants et surtout des femmes immigrantes.»

Nous n'étions pas femmes à baisser les bras. Vous connaissez la carrière de Michaelle Jean et un peu la mienne.

Bien entendu, nous avons toutes deux quitté Radio Canada.

Un jour, j'écrirai ce qui a valu mon départ, et la dernière phrase entendue par un des patrons: «la mode n'est plus aux Juifs mais aux Musulmans.»

 J'étais sortie du bureau abasourdie, d'autant que je ne m'identifiais pas comme Juive mais comme une femme tout simplement en amour avec son métier. Et que je ne pensais surtout pas qu'être Juifs, Musulmans ou Chrétiens faisait partie d'une mode qui passera, comme par ailleurs toutes les modes.

Toujours est-il que ce journaliste qui couvre le parlement européen, ce matin du 17 décembre 2019, m'a rappelée à l'ordre et fait remonter ces souvenirs en moi.

Sachant que nous plongeons en pleine transparence planétaire organisée, je pensais qu'il était de mon devoir de rédiger ces quelques lignes pour que les jeunes femmes journalistes immigrées, racisées, imbibées d'autres cultures que celle du pays où elles exercent ce merveilleux métier, ne sentent pas le complexe de l'usurpatrice les envahir plus souvent qu'autrement par le regard déformé que les autres portent sur elles.





lundi 21 octobre 2019

21 octobre 2019


Vous dire que depuis le 2 octobre 2018, je me suis désintéressée de la politique québécoise. J'ai donc pris ma retraite. J'ai voyagé, fait le tour de la famille en Andalousie (Espagne), à Paris (France), en Italie, aux États-unis, etc.

Le Québec, ce n'était plus moi. C'était eux, les autres.

J'ai retrouvé un certain intérêt au moment où la CAQ a avancé la loi 21 sur la laïcité. Un peu d'espoir était né. Je suis alors revenue au printemps.

Les élections fédérales s'annonçaient à l'horizon. L'enthousiasme n''était pas au rendez-vous.

Pas une autre élection! Pas encore des salissages en règle sur la place publique!

Pas encore la trâlée de trolls qui naissaient sur les médias sociaux! Pas encore les mêmes accusations envers les méchants séparatistes... les mêmes rengaines de peur.

Mes amis/amies le savent, j'ai été de la première heure du Bloc québécois comme responsable des communications des 8 députés transfuges à Ottawa et attachée de presse de Lucien Bouchard. J'ai travaillé sur les deux premières campagnes du Bloc. Celle de Charlottetown et celle qui a mené à la victoire du Bloc à l'opposition officielle : 54 députés élus à Ottawa.

Oui, vous l'avez bien lu les plus jeunes, 54 députés élus. Rien qu'au Québec

Et y a eu le référendum de 95 avec les résultats que l'on connaît. J'ai toujours voté Bloc québécois malgré le résultat du référendum, malgré les tempêtes qui ont secoué le parti. Mais sans grand enthousiasme.

Je me souvenais des discours de Lucien Bouchard, le Bloc, un mandat, est à Ottawa jusqu'au référendum.

J'ai donc suivi la campagne électorale de 2019. Sans grand intérêt à cause du piètre résultat du Parti québécois en 2018.

C'était mal connaître les Québécois et le rebondissement dont ils sont capables pour défendre notre identité, notre langue, notre culture française et notre territoire.


J'ai appris à mieux connaître des candidats:

Claude André que je connaissais pour l'avoir soutenu dans la publication de son livre sur le marketing politique, Quand la clique nous manipule. Un poète, un analyste politique, un professeur, un homme à l'esprit analogique doté d'une belle sensibilité aux causes sociales.



Michel Duchesne, que j'ai rencontré très tôt au début de la campagne. Michel avec qui j'ai sympathisé immédiatement car nous partageons des passions communes, d'abord la littérature, il est écrivain et a publié un roman sur la Costa del Sol (ma deuxième maison imaginaire) et son implication sociale et communautaire. Il est écrivain public comme mon grand-père qui rédigeait, au coin de la rue, les lettres de tout le voisinage en français, en espagnol, en arabe, en hébreu, en allemand, etc.
Une belle âme qu'on ne rencontre pas souvent dans une vie qui a pour mission, entre autres, de mettre fin à l'insécurité alimentaire dans Laurier-Sainte-Marie.




Valérie Tremblay, si vaillante, qui a parcouru le Québec sans relâche. Venue à Sherbrooke pour la graduation de sa fille et pour rencontrer Ensaf Haidar, la femme de Raif Badawi, le blogueur emprisonné en Arabie Saoudite.


Simon- Pierre Savard-Tremblay, notre relève intellectuelle québécoise. Un homme de grande culture politique et historique dont le livre sur l'État succursale m'avait passionnée. Qui s'est présenté pour si justement refuser que le Québec reste dans un état de succursale.

Puis, j'ai suivi un peu plus les informations, lu les articles, les éditoriaux, les articles / mensonges en français et en anglais. 

C'est en lisant ces derniers, et les couvertures injustes et biaisées, que, tranquillement, je revenais vers ce qui avait alimenté toutes mes années d'implication, en journalisme d'abord et en politique par la suite.

Mon amour infini pour le Québec renaissait! Ce Québec qui a bercé mon adolescence et m'a ouvert les portes de la connaissance d'un grand peuple.


J'ai écouté attentivement les débats pour me rendre compte de la solidité et de la transparence du chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet. 

J'ai eu la chance d'avoir quelques échanges avec ce dernier lorsque Ensaf Haidar évaluait la possibilité de se présenter pour le Bloc québécois. J'ai pu cerner la personnalité authentique et conviviale du chef. Un rassembleur respectueux ! 

J'ai suivi les péripéties de sa campagne, lu la plate-forme du parti sur les enjeux environnementaux, sur la langue, la culture, l'économie...  

J'ai perçu la même montée du Bloc qu'en 1993. Un renouveau. Une fierté nationale palpable comme pendant les festivités de la Saint-Jean Baptiste. 

Je suis partie de loin, de l'Andalousie. J'y crois à nouveau! 

Aujourd'hui, 21 octobre 2019, je souhaite à tous les candidats et candidates de grande valeur qui se présentent pour défendre les intérêts du Québec, d'être élus. 

Vous avez fait une magnifique campagne, bienveillante et instructive à plusieurs égards. Vous avez accompli ce qui était encore impensable, il y a quelques semaines: vous avez démontré un esprit d'équipe, unis par la même volonté.

Le chef et ses candidats et candidates ont réussi à rappeler ce que devrait être la politique : un échange d'idées et de vision.

Prouvons-le encore aujourd'hui!

Le Québec, c'est NOUS!