mardi 14 août 2012

ÉLIRE UNE FEMME AU QUÉBEC






En connaissez-vous un chef politique qui a les compétences de cette femme? 

Le seul et véritable changement qui pourrait survenir au Québec, ce sera l'élection d'une femme aux commandes. Une femme : première ministre du Québec. 

Tous et toutes, nous voulons du changement. Et qui veut dire changement dit une autre manière de percevoir, de rendre compte et de gouverner.
Tous et toutes, nous critiquons les partis politiques en général; nous critiquons en particulier les députés qui osent dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas; 

ceux qui ne méritent pas notre attention sont également mis en valeur, bizarrement; 

d'autres sont donnés en pâture, que ce soit dans les médias sociaux ou autres.

Il est vrai que notre système électoral ne nous permet pas d'élire un chef indifféremment des membres qui composeront le gouvernement. 

Plusieurs d'entre nous souhaiteraient pouvoir élire un député dont les orientations et les principes plaisent, indépendamment du chef du parti. 

Plusieurs d'entre nous ont la perception que certains futurs et futures députés se présentent uniquement parce que le pouvoir les attire. Pas nécessairement parce qu'ils en ont la compétence, l'envie de voir changer les choses ou une certaine vision.

Nous entendons que le pouvoir attire certains, qu'il en corrompt d'autres, qu'il n'y en a que pour les riches, les petits amis du parti, qu’une fois élus, etc. 

Toutefois, lorsque nous sommes entre nous, les femmes, il ne se passe pas un moment où la frustration de nos vies professionnelles ne jaillisse. 

Que ce soit pour critiquer nos patrons masculins ou pour prouver aux autres femmes que nous avons atteint le plafond de verre. 

Les jeunes femmes se plaignent et se démènent, car elles sont pour beaucoup d'entre elles le soutien familial. Leur salaire, disons-le franchement, n'égale pas même encore aujourd’hui celui des hommes. 

Celles de 55 ans et plus se plaignent que le marché du travail les écarte de tout poste intéressant sous prétexte voilé de leur âge. 

Bien que ces dernières aient acquis une expérience hors du commun en travaillant tout en élevant leurs enfants et bien qu'elles soient plus libres aujourd'hui parce que ces derniers ont quitté la maison, elles ne sont plus tellement valorisées ni dans la course pour certains employeurs.

Celles qui se trouvent entre les deux ne savent plus comment se tailler une place, se faire reconnaitre et éviter les pièges qui ont freiné leurs ainées. 

Et toujours cette fameuse phrase de Françoise Giroux, que l'on ajoute toujours et encore pour clore nos conversations crypto-féministes: "Il y aura égalité entre les hommes et les femmes, le jour où on nommera des femmes incompétentes à des postes de responsabilité."

Voici qu'arrive une Pauline Marois, née le 29 mars 1949. Faites le calcul de son âge.

S'il y a une femme au Québec qui incarne la compétence, c'est bien elle. Que quelqu'un ou quelqu'une vienne contredire cela. 

Nous voulons être dirigés par des gens compétents au Québec? 

Nous voulons être dirigés par des chefs compétents, des chefs qui n'ont pas comme seule ambition de prendre le pouvoir, des chefs qui connaissent les dossiers qui tiennent à cœur à notre famille et à notre entourage: l'éducation, la santé, les finances, etc. 

Et bien, les femmes, nous n'avons pas le choix!

Si nous voulons être conséquentes, cohérentes et en accord avec nos principes, nos valeurs et ce que nous prônons lorsque nous nous retrouvons entre nous? 

Nous devons reconnaitre que la personne, la cheffe, que dis-je, la femme politique la plus compétente du Québec se présente comme première ministre et que nous n’avons d’autre choix ni d’autre devoir que celui de l'élire, le 4 septembre prochain. 

Ne serait-ce que pour être cohérentes avec nos discours et nos revendications. 

Mme Pauline Marois est la "personne" la plus compétente pour prendre les commandes et diriger le Québec. 

Si vous doutez de ses compétences, prenez connaissance du parcours exceptionnel de cette femme, députée de Charlevoix. Cheffe de l'opposition officielle. 

Et tant qu'à être conséquente, votons pour les femmes qui se présentent, tous partis confondus, à condition bien entendu qu'elles aient les compétences pour nous représenter. 

Bonne chance à toutes! Que les meilleures gagnent! 



Au cas où vous auriez la paresse de cliquer sur le lien menant à ses fonctions à l'Assemblée nationale, les voici listées. Vous serez impressionnés! Biographie de Pauline Marois

Alors, les hommes, soyez honnêtes pour une fois et reconnaissez qu'à compétence égale ou supérieure on se doit de nommer la personne, à la tête du gouvernement, qui a fait ses preuves!


Biographie de Mme Pauline Marois au moment de la dissolution de la Chambre:

Fonctions politiques, parlementaires et ministérielles

Élue députée de la circonscription de La Peltrie aux élections générales du 13 avril 1981
·       Ministre d'État à la Condition féminine du 30 avril 1981 au 29 novembre 1983
·       Membre du Comité des priorités du 30 avril 1981 au 9 septembre 1982
·       Ministre déléguée à la Condition féminine du 9 septembre 1982 au 29 novembre 1983
·       Vice-présidente du Conseil du trésor du 9 septembre 1982 au 12 décembre 1985
·       Ministre de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu du 29 novembre 1983 au 12 décembre 1985
·       Membre du Comité des priorités du 29 novembre 1983 au 23 octobre 1985
·       Ministre responsable de l'Outaouais du 29 novembre 1983 au 12 décembre 1985
Élue députée de la circonscription de Taillon aux élections générales du 25 septembre 1989
·       Porte-parole de l'opposition officielle en matière d'industrie et de commerce du 18 octobre 1989 au 1 octobre 1991
·       Présidente de la Commission des affaires sociales du 29 novembre 1989 au 17 juin 1994
·       Membre de la Commission de l'économie et du travail du 29 novembre 1989 au 26 novembre 1991
·       Porte-parole de l'opposition officielle en ce qui concerne toutes les questions relatives à l'administration publique et au Conseil du trésor du 1 octobre 1991 au 23 février 1993
·       Responsable pour l'opposition officielle du dossier de l'intégration des fonctionnaires fédéraux du 1 octobre 1991 au 24 juillet 1994
·       Responsable pour l'opposition officielle du dossier de l'environnement du 23 février 1993 au 24 juillet 1994
Réélue députée de la circonscription de Taillon aux élections générales du 12 septembre 1994
·       Ministre déléguée à l'Administration et à la Fonction publique du 26 septembre 1994 au 3 novembre 1995
·       Présidente du Conseil du trésor du 26 septembre 1994 au 3 novembre 1995
·       Ministre responsable de la Famille du 28 septembre 1994 au 2 juillet 1997
·       Ministre des Finances du 3 novembre 1995 au 29 janvier 1996
·       Ministre du Revenu du 3 novembre 1995 au 29 janvier 1996
·       Ministre de l'Éducation du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998
·       Présidente du Comité ministériel de l'éducation et de la culture du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998
·       Membre du Comité des priorités du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998
·       Ministre responsable de la région de la Montérégie du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998
·       Ministre responsable de la Famille du 4 décembre 1996 au 2 juillet 1997
·       Ministre de la Famille et de l'Enfance du 2 juillet 1997 au 15 décembre 1998
Réélue députée de la circonscription de Taillon aux élections générales du 30 novembre 1998
·       Ministre d'État à la Santé et aux Services sociaux du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001
·       Ministre de la Santé et des Services sociaux du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001
·       Ministre de la Famille et de l'Enfance du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001
·       Ministre responsable de la région de la Montérégie du 15 décembre 1998 au 29 avril 2003
·       Présidente du Comité ministériel du développement social du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001
·       Membre du Comité ministériel des affaires régionales et territoriales du 15 décembre 1998 au 29 avril 2003
·       Membre du Comité des priorités du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001
·       Membre du Comité ministériel de la recherche, de la science et de la technologie du 10 février 1999 au 8 mars 2001
·       Vice-première ministre du 8 mars 2001 au 29 avril 2003
·       Ministre d'État à l'Économie et aux Finances du 8 mars 2001 au 25 septembre 2002
·       Ministre des Finances du 8 mars 2001 au 25 septembre 2002
·       Ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie du 8 mars 2001 au 25 septembre 2002
·       Présidente du Comité ministériel de la recherche, de la science et de la technologie du 8 mars 2001 au 23 mai 2001
·       Présidente du Comité ministériel de l'emploi et du développement économique du 8 mars 2001 au 23 mai 2001
·       Vice-présidente du Comité des priorités du 8 mars 2001 au 29 avril 2003
·       Membre du Comité ministériel de l'éducation et de la culture du 8 mars 2001 au 29 avril 2003
·       Membre du Comité ministériel spécial pour la région Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine du 11 avril 2001 au 29 avril 2003
·       Présidente du Comité ministériel de l'emploi, du développement économique et de la recherche du 23 mai 2001 au 29 avril 2003
·       Membre du Comité ministériel à la jeunesse du 23 mai 2001 au 29 avril 2003
·       Ministre responsable du dossier de l'Économie sociale du 30 mai 2001 au 29 avril 2003
·       Ministre de l'Industrie et du Commerce du 30 janvier 2002 au 25 septembre 2002
·       Membre du Comité ministériel de la région de Montréal du 6 février 2002 au 29 avril 2003
·       Ministre des Finances, de l'Économie et de la Recherche du 25 septembre 2002 au 29 avril 2003
Réélue députée de la circonscription de Taillon aux élections générales du 14 avril 2003
·       Porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation du 1 mai 2003 au 30 janvier 2006
·       Membre de la Commission de l'éducation du 5 juin 2003 au 15 mars 2006
·       Membre de la Commission spéciale sur le choix du site du futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal du 28 février 2005 au 8 mars 2005
·       Porte-parole de l'opposition officielle en matière de relations internationales du 30 janvier 2006 au 20 mars 2006
Élue députée de la circonscription de Charlevoix aux élections partielles du 24 septembre 2007
·       Chef du deuxième groupe d'opposition du 1 octobre 2007 au 5 novembre 2008
Réélue députée de la circonscription de Charlevoix aux élections générales du 8 décembre 2008
·       Chef de l'opposition officielle du 15 décembre 2008 au 1 août 2012
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[1] Ayatollah de la langue doit-on dire première ministre? 




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